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Un caïd est tombé au front. C’est une victoire d’étape majeure dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et précisément au Mali. En effet, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont, au cours d’une opération rondement menée, neutralisé Abou Salam Oumarou, chef d’équipe du Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), selon plusieurs sources.

Alors que sa tête était mise à prix à 18 millions de dollars par la communauté internationale, ce sont les soldats maliens,  sans aucune récompense extérieure, qui ont réussi à éliminer le chef djihadiste à Soumpi.

Là où les puissances étrangères ont échoué malgré des moyens technologiques colossaux, le Mali a réussi sans drone, sans satellite, sans mercenaires, et sans dépenser un seul franc. Cette neutralisation est une démonstration éclatante de la montée en puissance des FAMa, qui s’imposent désormais comme l’une des forces les plus efficaces dans la traque des chefs terroristes en Afrique.

Ce succès n’est pas seulement militaire.

Il est géopolitique, symbolique et narratif. Il affirme que le Mali peut assurer sa sécurité sans dépendre de puissances extérieures. Il montre que la souveraineté n’est pas un slogan mais une capacité opérationnelle. Et il révèle une vérité dérangeante : les médias occidentaux, pourtant si prompts à relayer les opérations étrangères, gardent un silence total sur cette victoire malienne.

Pourquoi ce silence ?

Parce qu’il dérange. Parce qu’il contredit le récit dominant selon lequel les Etats africains seraient incapables de se défendre seuls. Parce qu’il prouve que le Mali, berceau de civilisations et de résistance, est aussi un acteur stratégique capable de redéfinir les équilibres sécuritaires dans le Sahel.

Les FAMa, par cette opération, ne se contentent pas de neutraliser un ennemi.
Ils restaurent la confiance nationale, redonnent de la dignité aux forces locales, et envoient un message clair aux groupes armés : le Mali ne négocie pas sa sécurité. Il l’impose.

Cette victoire appelle à une reconnaissance nationale et continentale.
Elle doit être documentée, célébrée, et intégrée dans une stratégie de communication souveraine. Car chaque succès malien contre le terrorisme est une victoire pour l’Afrique, pour la dignité, et pour la mémoire des peuples qui refusent de plier.

A.K. et ICI1FO