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Le promoteur Nama Boualé et l’artiste coupé-décalé réagissent pour la première fois à l’affaire qui a conduit Debordo en prison.

Nama Bouaké

 « J’ai vécu une humiliation très difficile dans mon métier. J’ai été insulté, accusé à tort, et cela a touché ma réputation et celle de mon entreprise. Il ne faut pas réagir seulement avec émotion. Depuis 4 mois, personne ne lui avait demandé d’arrêter. Les malentendus entre promoteurs et artistes arrivent souvent, mais dans le showbiz ivoirien et africain, on sait gérer les situations compliquées. Cette affaire a blessé ma famille, mes enfants, mes collègues et m’a fait perdre beaucoup d’argent. Pourtant, un contrat doit être respecté des deux côtés. J’espère que chacun comprendra mieux ce qui s’est passé ».

Kerozen

« Merci à tous ceux qui m’ont soutenu depuis le début de cette histoire. Votre soutien m’a beaucoup aidé. Pour protéger ma famille et défendre mon honneur, je devais réagir sérieusement face aux accusations qui ont été dites contre moi. J’étais prêt à aller jusqu’au bout, mais la voix de ma mère me revient toujours : “Joël, laisse tomber, Dieu a déjà tout réglé.” J’espère que chacun a retenu quelque chose de cette affaire, car il y a des choses avec lesquelles on ne doit pas jouer. Je laisse maintenant la suite à mon avocat. Fais ce qu’il faut, on compte sur toi ».

Dans plusieurs vidéos, Debordo avait accusé le promoteur de faire des sacrifices humains et le second, de détenir des armes à domicile. Convoqué par la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité, l’auteur de Djeneba Djaba a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République, le jeudi 13 novembre 2025.

A.K.