Yaya Fofana, président du MFA prévient : « La compétition démocratique ne doit jamais transformer notre pays en champ de bataille »
Le président du Mouvement des forces d’avenir (MFA) a saisi l’occasion de la commémoration de la journée de la paix du 15 novembre et surtout à la veille des élections législatives, pour appeler les Ivoiriens, les leaders communautaires et la classe politique à préserver ce qui est cher à la Côte d’Ivoire, la paix et la cohésion sociale.
Yaya Fofana qui intervenait sur les antennes d’une radio nationale, est parti de la philosophie du premier président ivoirien fondée sur le dialogue et surtout le refus de la haine.
« Félix Houphouët-Boigny nous a laissé une conviction profonde : ‘’l’avenir appartient à un peuple qui refuse la haine et choisit la fraternité’’. Le Mouvement de forces d’avenir en appelle donc à la conscience de peuple ivoirien. Refusons les manipulations, les rumeurs et la haine. Rejetons la violence verbale, numérique ou physique. Préservons nos villages, nos quartiers et nos familles », a fait savoir le leader du MFA. Yaya Fofana appelle donc à « défendre la paix comme on défend son propre souffle car la véritable victoire ne réside pas dans un siège occupé à l’Assemblée nationale ou dans les élections locales mais dans une nation debout, un peuple apaisé, un avenir préservé. Nous rêvons et nous affirmons une Côte d’Ivoire où le dialogue redevient notre arme la plus puissante. L’écoute devient la marque des dirigeants. La justice sociale devient un droit non négociable. Chaque enfant peut s’endormir sans craindre la discorde des adultes », a-t-il confié.
A l’approche des élections législatives, il a tiré la sonnette d’alarme sur les comportements qui sont dangereux pour la paix et la tranquillité dans le pays.
« Nous devons réaffirmer cette vérité. La compétition démocratique ne doit jamais transformer notre pays en champ de bataille mais en une école de responsabilité, une démonstration de maturité citoyenne et un chemin vers la concorde nationale. La politique n’est pas une guerre, elle est un service sacré rendu au peuple, un engagement de sincérité, d’équité et de solidarité. Chaque candidat, chaque parti, chaque leader doit porter cette exigence morale. Ensemble, faisons de ces élections législatives, un moment historique, un moment de grandeur nationale », a invité le président du Mouvement des forces d’avenir.
A.K.





