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Les burkinabés de l’étranger pourront dorénavant prendre part aux élections de leur pays depuis leurs lieux de résidences. Cette nouvelle a été saluée par Moumouni Pograwa, président du mouvement ‘’ C’est le moment’’,   hier en conférence de presse à Cocody

 

Le président du mouvement politique ‘’ C’est le moment’’ s’est réjoui, hier, en conférence de presse à Cocody des nouvelles dispositions du code électoral burkinabé qui permet à ses ressortissants vivant à l’étranger de prendre part au vote. «  Le code électoral est bon. Nous le soutenons. C’est qu’avec le droit de vote, notre citoyenneté est  désormais reconnue », a affirmé Moumouni Pograwa. Pour le conférencier, le pays des hommes intègres aspire à plus de démocratie, à la bonne gouvernance et à une justice équitable et indépendante. « L’histoire politique du Burkina-Faso a été marquée par un tournant décisif à partir des évènements des 30 et 31 octobre 2014, appelés ‘’ insurrection populaire’’. Les burkinabés de l’extérieur estimés à 7 millions 500 ne comptent plus rester en marge de la gestion des affaires de leur pays. « Les burkinabés de l’étranger ou de la diaspora sont estimés à environ 7.500.000 personnes dont 4 millions à Abidjan. Les burkinabés de la Côte d’Ivoire ont leur mot à dire lors des votes. Les choses peuvent basculer à partir d’Abidjan », a fait remarquer le conférencier. Pour ce faire, «  il est apparu nécessaire d’avoir un cadre d’expression de cette diaspora qui a pour ambition de fédérer tous les burkinabè résidant hors du territoire où qu’ils se trouvent et ce, pour réaffirmer sa force économique et construire sa force politique », a-t-il poursuivi avant d’exprimer sa reconnaissance au gouvernement du président Roch Marc Christian Kaboré : «  Nous burkinabé de la diaspora, félicitons le gouvernement et les députés qui ont tenu compte des droits et de toutes les revendications de la diaspora. C’est pourquoi, nous demandons à tous les burkinabés de l’extérieur d’avoir leur carte nationale d’identité ou leur passeport. Ne pas avoir sa carte d’identité burkinabé, c’est être indigne », a craché Moumouni Pograwa. Pour l’homme d’affaires burkinabé, l’heure est venue de faire la promotion de ce nouveau code électoral : « Il faut se mobiliser pour défendre ce code électoral. Il n’exclut personne et n’exclura personne. Ce qui se raconte est un débat puéril que certaines chapelles politiques tentent d’imposer à l’opinion sur la base de considérations purement politiciennes. Nous irons jusqu’au gîte du diable pour défendre ce code électoral », a prévenu pour terminer le président de ‘’ C’est le moment’’.

Y. C