Mauritanie-Indépendance/ La communauté mauritanienne de Côte d’Ivoire en attraction
Les ressortissants de la République Islamique de la Mauritanie à l’instar de leurs compatriotes vont célébrer les 17 et 18 décembre prochains la fête de l’indépendance de leur pays à l’espace Canal aux bois de Treichville. L’information a été donnée mercredi dernier à l’espace Café Téré à Williamsville, au cours d’une conférence de presse, animé par M. Mohamed Brahim Ould Laghdaf, président de l’Action Culturelle et Sportive des Boutiques Mauritaniennes de Côte d’Ivoire.
Cette édition sera marquée comme à l’accoutumée par un concert avec des artistes qui viendront de la Mauritanie et des artistes locaux, ainsi qu’une récompense des meilleures boutiques des communes d’Abidjan. D’ailleurs, l’innovation cette année, c’est la récompense de plusieurs boutiques par les partenaires qui fournissent des marchandises aux boutiquiers mauritaniens, au lieu d’une récompense des trois meilleures boutiques, comme par le passé.
« Cette fête sera l’occasion d’un échanges culturels entre notre communauté et nos frères et sœurs ivoiriens. C’est l’occasion pour nous de montrer à nos hôtes les danses et les musiques des peuples mauritaniens, avec des artistes chanteurs et comédiens. Nous voulons ainsi prôner l’intégration africaine entre les peuples vivant en Côte d’Ivoire et l’ouverture du peuple mauritanien sur les autres peuples. Nous invitons donc tout le monde à la fête », a-t-il déclaré.
« Cette année, poursuit-il, l’humoriste et chanteur Bonne Ould, un habitué de cette célébration, et l’artiste chanteur Denden Ould, sont les artistes vedettes de la scène artistique en Mauritanie, que nous invitons pour le bonheur de nos compatriotes ».
Il faut noter que cette célébration qui devait se tenir comme aux éditions précédentes le 1er novembre, date anniversaire de l’indépendance de la Mauritanie, a été reportée en raison de l’élection présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire. « Nous n’avons pas voulu vivre l’expérience de 2010, où nous avons fixé la manifestation au 30 novembre malgré l’élection présidentielle prévue en octobre avec probablement un second tour en novembre. Effectivement, après le premier tour, il y a eu un second. Et par la suite il y a eu la crise. La fête n’a donc pas pu se tenir à Abidjan, malgré les réservations et d’autres engagements que nous avons pris. C’est pourquoi cette année entre le report et l’annulation, nous avons opté pour la première option. Et Dieu merci les élections se sont bien passées et nous pouvons fêter tranquillement dans la quiétude », a expliqué le promoteur.
R. Konan