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Le Groupe national de travail (Gnt) pour la paix et la concorde nationale a conduit, du 23 février au 24 mars 2022 à Bamako, la capitale malienne dans la crise qui l’oppose à la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Au cours d’un point de presse fait, ce jeudi 24 mars 2022 par son président à Cocody II Plateaux, le professeur Moctar Ben Haïdara affirme avoir fait un constat, après avoir rencontré les composantes de la société malienne notamment le Premier ministre, les partis et groupements politiques, les populations et membres des organisations de la société civile.

« Les sanctions sont jugées illégales, injustes, illégitimes et d’une sévérité extrême envers un peuple frère, la nécessité d’une normalisation rapide de la situation d’embargo dans laquelle le Mali se trouve et la nécessité d’une meilleure sensibilisation du président Alassane Ouattara et ses pairs de la Cedeao et de l’Uemoa à une meilleure écoute et une bonne compréhension des populations maliennes dans leur majorité », fait-il savoir. Au moment où la Cedeao s’apprête à tenir un sommet extraordinaire sur le Mali, le Gnt lance un appel aux chefs d’Etat et de gouvernement.

« Le Gnt lance un appel aux chefs d’Etat et de gouvernement de bien vouloir examiner avec bienveillance et meilleure compréhension, les difficultés auxquelles font face les populations du Mali et de la sous-région en vue d’une levée rapide des sanctions et embargos », invite Pr Haïdara. Selon lui, la médiation que le Gnt a menée, a suscité un intérêt certain auprès du gouvernement malien et des populations et contribué à l’apaisement de la tension. Aussi, se dit-il porteur d’un message des personnalités rencontrées à l’endroit du chef de l’Etat ivoirien qu’il se doit de lui transmettre.

A.K.