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C'est dommage d’apprendre le reportage du journal français “Le Monde”, qui accuse la Chine d'espionner le siège de l’Union Africaine. Dans ce conte inventé, il prétend que, dans le centre de conférence du siège de l’organisation offert par la Chine, l’intégralité des données numériques était transférée à Shanghaï en pleine nuit. Cette fausse information, insiste que la faille durerait de 2012 à 2017, date à laquelle la faille a été découverte.

 

Un tel article inventé n'est pas une surprise. il ne mérite pas d'être répliqué, car il se détache de la vision du peuple Chinois. Cependant, nous sommes contents de constater que, après la publication par Le Monde de cet article contradictoire, certains dirigeants Africains dont le PremierMinistre éthiopien S.E.M. Haile Mariam Dessalegn et le Président de l’UA S.E.M. Paul Kagaméont fait démentir et le critiquer.

 

Malheureusement, une minorité de médias africains, ignorant le fait établi, suivent de manière aveugle le pas des médias occidentaux. Ils  tombent dans le piège tendu  par des médias occidentaux. En effet, ce genre d’articles inventés constitue une atteinte grave à l’effort sincère et à l’aide sans condition du gouvernement et du peuple chinois pour l'Afrique. Ces reportagesmanquent de respect à l'égard de la politique chinoise pour l'Afrique qui met l'accent sur un esprit de coopération «sincère, pragmatique, fraternel et honnête ».

 La Chine et l'Afrique sont depuis toujours liées au même destin. Afin de soutenir les luttes d'indépendance de l’Afrique austral, au moment des années 60 et 70 où la Chine souffrait également de faim, a construit le chemin de fer reliant Tanzanie-Zambie, au prix du décès de 65 constructeurs chinois qui ont été enterré sur place.

Depuis lors, la Chine et l’Afrique se partagent et se soutiennent pour le destin commun.  La Chine, en tant que le plus grand pays en voie de développement du monde, n'arrête pas de mettre en œuvre  tout ce qui est favorable aux amis africains. Chiffre à l’appui, la Chine a construit pour l’Afrique plus de 80 stades, 200 écoles, 20 complexes parlementaires sous forme de dons du gouvernement, 6500 kilomètres de chemin de fer, 6000 kilomètres de route, 70 centrales thermiques, ainsi que des bâtiments gouvernementaux, des ports et aéroports sous forme de dons ouprêts financiers. Ce qui favorise un développement durable et autonome du continent.

 Parmi ces travaux offerts, il faut souligner le don du siège à l’UA, construit en 2011, sur la demande de l’UA et des pays amis de l’Afrique. Ce complexe de bâtiment le plus moderne du continent africain est un symbole de l'amitié Chine-Afrique dans le nouveau siècle. Il manifeste la politique chinoise pour l’Afrique qui favorise  l’union et l'intégration de l’Afrique.

 Le président chinois S.E.M. XI Jinping a déclaré le principe de la politique chinoise pour l’Afrique en formule de « sincère, pragmatique, fraternel, et honnête ». Il nous exige de tenir bon le concept ancestral du «  partage des profits  à juste titre », pour une coopération gagnant-gagnant, ainsi qu’un développement ensemble. Cela veut dire que la Chine associe l’aide au développement autonome et durable de l'Afrique au développement de la Chine, afin de pouvoir se développer ensemble de manière gagnant-gagnant dans une coopération pragmatique.

Le Président Chinois a également mis en avant un plan comportant dix projets de coopération, à l’occasion du forum de coopération Chine-Afrique en décembre 2015 à Johannesburg, s’agissant de 60 milliards de dollars américain offerts pour soutenir l’Afrique à accélérer son industrialisation et sa modernisation agricole, afin de faire briser le goulot du retard du développement tel quel’insuffisance des infrastructures, des ressources humaines et manque du moyen financier.

 Le bilan du forum porte ses fruits aujourd'hui. À travers des efforts communs sino-africains, le volume total d'investissement de la Chine vers l’Afrique dépasse 100 milliards de dollars américains. Une forte évolution se manifeste dans la coopération Chine-Afrique.

 Actuellement, la Chine est non seulement le plus grand partenaire commercial de l’Afrique, mais aussi l'un des principaux investisseurs du continent Africain. Malgré la conjoncture défavorable au premier semestre de l'année 2017, les échanges commerciaux Chine-Afrique continuent de croitre et le chiffre d'affaire s'élève à 85,3 milliards de dollars américains, soit 19 % d’augmentation par rapport à la même période de l'année  passée.

Sur le plan de financement, la Chine est le premier investisseur de travaux d'infrastructure sur le continent. Des travaux symboliques tels que le chemin de fer Addis-Djibouti, (de l'Ethiopie à Djibouti), Mombasa-Nairobi (au Kenya), Abuja-Kaduna (au Nigeria)  sont achevés.

 En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la mise en service en  novembre 2017 des travaux de barrage de Soubré construit par une Société chinoise au prêt préférentiel du gouvernement chinois, les travaux d’extension du port d’Abidjan, les travaux d’installation du système de surveillance de la sécurité urbaine, les travaux d'apprivoisement en d’eau potable à Abidjan, ainsi que le projet de l'aménagement du réseau national d’électricité avancent bien.

Les pays  pilotes tels que l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie,  le Congo (Brazzaville) et les pays en priorité tels que l’Afrique du Sud, l’Ouganda, le Nigeria, la coopération de délocalisation de production évolue beaucoup. Par ailleurs, cette assistance financière de la Chine-Afrique au bénéfice de l’Afrique de façon générale, apporte également des opportunités d'emplois locaux. Ainsi, la coopération Chine-Afrique qui a gagné l'appréciation de la société Africaine apporte du dynamisme dans les échanges économiques.

 Il reste à rappeler que, sans indépendance économique, la politique  Africaine dépendrait à long terme des pays occidentaux. À ce titre, la promesse chinoise d'aider l’Afrique à réaliser son indépendance économique dans un premier temps et politique à la suite est un bon choix. Cette coopération sincère repose sur les  principes de l'égalité et de confiance réciproque, de  gain mutuel et de la coopération qui caractérise la politique chinoise à l'égard de l’Afrique.

C’est un privilège particulier de la politique chinoise. Car dans la coopération et l'échange avec les pays africains, la Chine n’impose jamais de condition préalable politique, ni des demandes sans leur gré; la Chine ne fait jamais d’ingérence aux affaires intérieures des autres pays, ni n'offre jamais du chèque en blanc.

Évidemment, elle ne manque pas de moyen de communication avec l’Afrique, n’a pas raison d'espionner les informations de l’UA, à l’instar de certains pays découverts. Il est à noter que les médias européens ont probablement négligé que les puces informatiques des ordinateurs que la Chine a offert à l’UA sont fabriquées par les pays occidentaux et que la Chine n’a aucune compétence de les utiliser en piratage.

 C'est dommage que certains pays songent de  coloniser, manipuler, et contrôler l’Afrique à long terme, ils ne préfèrent pas voir de progrès en Afrique, ils  préfèrent que l’Afrique reste toujours dans la pauvreté et dans le désordre. Ils ne voudraient pas que la Chine vienne en aide au continent, et ne voudraient pas non plus les aider.

Ils ont alors un grand souci à l'égard de la Chine à cause de son aide sincère. Pour cela, ils manipulent les médias au mensonge afin de séparer la Chine et l’Afrique, perturber la coopération Chine-Afrique, briser le processus de développement durable et autonome, dans un objectif de provoquer une dissension au sein de la famille Africaine, affaiblir l’Afrique pour le gérer. Voilà l'objectif visé du journal “Le Monde”, à travers la publication de cet article au juste moment de l'Assemblée Générale de l’UA.

 Il est à indiquer que le maintien d'une bonne atmosphère propice aux intérêts des pays africains attribue d’importantes responsabilités sociales aux médias africains. Ils sont témoins oculaires, rédacteurs, propagateurs de la coopération Chine-Afrique, qui ont un rôle irremplaçable en posant la fondation d'une bonne relation amicale pour promouvoir l'amitié et la coopération Chine-Afrique.

 Par contre, les médias occidentaux prennent une habitude de regarder tant la Chine que l’Afrique dans une vision erronée, à travers des lunettes en couleur. Ils font sombre et déclin à la coopération Chine-Afrique. Ce préjugé médiatique les défavorise à bien raconter la coopération Chine-Afrique de manière authentique. Il est dommage que certaines médias africains, peu consciencieux des jugements erronés de ses confrères occidentaux vis à vis de la coopération Chine-Afrique, fassent déraper évidement sa position. Ils suivent facilement des médias occidentaux, au détriment tant de l’image de la Chine que des intérêts de développement radicaux et durables de l’Afrique.

La Chine, en tant que vrai ami de l’Afrique et son crédible partenaire de développement, ne défavorise jamais les intérêts de développement des pays et du peuple africain. Elle souhaite que les médias africains puissent venir regarder sur place en même temps ce que les chinois ont réalisé en faveur de l’Afrique et ce que les pays qui craignent la coopération Chine-Afrique ont fait sur le continent avant la publication, afin d'éviter de danser avec ses confrères occidentaux aveuglement.

Cependant, ce genre de mensonge égare le public, blesse la bonne émotion  du gouvernement et du peuple chinois envers l’Afrique. Il est alors proposé aux médias africains d’emprunter le 6èmepouvoir à bien raconter des histoires vivantes favorables à l'amitié traditionnelle, le gain mutuel, la coopération et le développement commun; chanter la mélodie de l'amitié sino-africainne,  afin de bien défendre les intérêts communs de la Chine et de l'Afrique.

SEM Tang Weibin

Ambassade de la République Populaire de Chine en Côte d'Ivoire