La ville où les gens sont les plus débridés sexuellement est...
Une étude publiée par l’Ifop assure que les Parisiens auraient une sexualité plus libérée que le reste de la population française.
Triolisme, échangisme ou bisexualité… À en croire une étude Ifop réalisée auprès de 2007 Parisiens pour un site de “porno live”, la capitale serait un terrain de jeu privilégié, au regard de la province, lorsqu’il s’agit de pratiques sexuelles. C’est du moins la conclusion de cet “Observatoire de la vie sexuelle des Parisiens à l’heure des nouvelles technologies”.
Selon, François Kraus, directeur des études à l’Ifop, la capitale “constitue en effet un terrain propice au développement d’un modèle de ‘sexualité récréative’ dans laquelle sexualité et affectivité sont souvent dissociées”. Par ailleurs, la métropole parisienne constituerait “un espace où la sexualité est moins contrôlée et où la transgression des interdits est beaucoup moins sanctionnée”. Paris serait ainsi “le territoire de la liberté sexuelle par excellence”.
Un refuge pour les sexualités minoritaires
Avec 13% de Parisiens se définissant comme homosexuel, soit près du double de l’ensemble des Français (7%), la capitale apparaîtrait donc comme un “havre de paix pour les gays et les lesbiennes”. La contrainte à une sexualité hétérosexuelle et conjugale y apparaît ainsi beaucoup moins forte que dans le reste du pays.
Si Paris s’affirme comme un “refuge pour les sexualités minoritaires”, nous dit l’étude, elle est aussi l’endroit des expérimentations “bisexuelles”. Quelle que soit l’identité sexuelle affichée, les expériences sexuelles à caractère “bisexuel” apparaissent beaucoup plus répandues à Paris que dans le reste du pays : 27% à Paris contre 17% à l’échelle nationale pour les hommes. Les Parisiennes, quant à elles, sont trois fois plus nombreuses à déclarer avoir déjà fait l’amour avec une autre femme : 14% contre 9% en moyenne.
Echangisme, triolisme…
Même chose pour l’”échangisme”, les Parisiens sont trois fois plus nombreux (15%) que la moyenne des Français (5%) à avoir échanger de partenaires entre couples. Tout aussi surprenant, les chiffres concernant le “triolisme”, c’est à dire le fait pour un couple d’inviter un tiers dans ses relations sexuelles. Le nombre d’adeptes est beaucoup plus élevé à Paris (29%) qu’à l’échelle nationale (16%). Les Parisiens apparaissent ici plus affranchis que la moyenne à l’égard des codes traditionnels de la sexualité imposant le principe d’exclusivité sexuelle entre partenaires.
Couple fragilisé
La proportion de célibataires est nettement plus élevée dans la population adulte vivant dans Paris intra-muros (43%) que dans la population résidant en province (33%) L’ancienneté de la relation de couple est aussi moins élevée : les “vieux couples” étant deux fois moins nombreux dans la capitale (25%) qu’à l’échelle nationale (41%). L’infidélité y est également une pratique plus courante, notamment dans la gent masculine : 58% à Paris contre 48% en moyenne à l’échelle nationale.
Renouvellement important des partenaires
Une des raisons de la fragilisation du couple traditionnel est la possibilité de rencontres accrues dans la capitale. La population parisienne affiche un nombre moyen de partenaire sexuels au cours de la vie quasiment deux fois plus élevé (19) que la moyenne (11). Paris constitue ainsi un environnement propice aux “coups d’un soir” : les deux tiers des hommes (66%) et la moitié des femmes (50%) ont déjà eu un rapport sans lendemain Dans le cadre de ce genre d’aventures, 44% des hommes et 14% des femmes admettent même avoir déjà fait l’amour avec une personne sans connaître son prénom.
Au regard de ces chiffres, Paris apparaît bien, toujours selon l’étude, comme “un lieu où se déploient aujourd’hui les codes sexuels et amoureux de demain”.
A.K. avec yahoo