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Initié par la confédération internationale des sociétés d’auteurs compositeurs ( Cisac) en  partenariat avec l’Organisation internationale  de la francophonie  ( Oif)  et le Bureau ivoirien du droit d’auteur ( Burida),  le séminaire régional  relatif  à la maîtrise de la gestion technique de la rémunération pour copie privé demarré le 30 novemvre dernier a pris fin mercredi 02 décembre au siège du Burida à Cocody-II Plateaux. Durant les trois jours de rencontre , des experts  en  gestion collective de droit d’auteur tels que Nacia Aiyachia de l’Algerie, Ouattara Balamine du Burkina Faso, Leonado De Terlizzi et bien d’autres ont outillé les collaborateurs de Irène Viera, directrice du Burida  et  des représentants de 11 sociétés africaines francophones de gestion collective de droit d’auteur, membres de la confédération internationale des sociétés d’auteurs compositeurs ( Cisac) sur la maîtrise de la gestion technique de la rémunération pour copie privée. Lors de la cérémonie de clôture, dudit séminaire, Nacia Aiyachia, représentante de l’office national du droit d’auteur algérien a expliqué à la presse comment son pays a pu appliquer  la rémunération pour copie privée. Selon elle,  l’application en Algérie n’a pas été facile. Parce que pour y arriver son pays a mis en place une batterie  juridique qui a aboutit à l’édition d’une loi. Et c’est cette piste que la Côte d’Ivoire compte exploiter pour que la rémunération pour copie privée soit appliquée d’ici le premier trimestre 2016.  Bien avant elle,  Leonado De Terlizzi, conseiller des affaires juridiques à la Cisac  a invité les parlementaires ivoiriens  à voter la loi relative à l’application sur la rémunération pour copie privée  pour permettre aux créateurs ivoiriens de sortir de l’ornière. A sa suite , Elie Kouaho Eliazéré,  représentant  le ministre de la Culture et de la Francophonie a soutenu que son mandant est conscient de ce fait. Pour ce faire, il a déjà fait le premier pas et le reste revient aux députés ivoiriens qui voteront cette loi qui pourrait enfin soulager les artistes ivoiriens. Car l’application de cet loi leur permettra de vivre aisément de leur art et éviter de lancer les sos lors qu’un d’entre eux est malades.

 

R. Konan