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Outre les projections et les rencontres professionnelles, les festivités du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), sont meublées par le Marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica). Cette autre attraction qui est à sa 18ème édition se présente comme un cadre commercial de promotion, de vente et de distribution des productions cinématographiques et télévisuelles. Elle a donc pour objectif de contribuer de façon remarquable à diversifier et enrichir la qualité des productions, en vue de susciter la compétitivité entre les différents opérateurs. Il s’agit à en croire, Mme Suzanne Kourouma qui en est la Directrice général, « d’accompagner le Fespaco dans sa vision et ses objectifs ».
Ce cadre de rencontre d’affaire installé cette année à la Salle des Banquets de Ouaga 2000, grouille du monde depuis son ouverture le dimanche 26 Février dernier. En témoigne la forte représentativité de la Côte d’Ivoire à travers son grand stand, digne du pays invité d’honneur.On peut voir sur les affiches dudit stand, les images de célébrités de la scène cinématographique et télévisuelle de la Côte d’Ivoire. Notamment, Alexis Don Zigré, SidikiBakaba, Clémentine Papouet, Gohou Michel, KanéMahoula ,Abass, Akissi Delta, Maï La Bombe…
Pour le ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Kouakou Bandaman, cette forte représentativité vise à offrir à la Côte d’Ivoire, une vitrine sur le marché très concurrentiel du cinéma et de l’audiovisuel. « On voit que la Côte d’Ivoire est fortement présente avec des structures techniques sous tutelle chargées de la promotion du cinéma. On a aussi des producteurs et autres acteurs privés de l’industrie cinématographique et audiovisuelle, ainsi que des écoles de formation aux métiers du cinéma et de l’audivisuelle. Et on voit bien que la Côte d’Ivoire occupe près de la moitié de l’espace dédié au MICA. C’est la preuve que l’Etat de Côte d’Ivoire a bien noté l’enjeu du cinéma et des métiers de l’audiovisuels », a-t-il confié aux journalistes de l’Association Grand Ecran (Réseau ivoirien des journalistes engagés pour la promotion du cinéma), après une visite guidée des stands.
Les autorités burkinabè quant à eux, ont par la voix d’un représentant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, « exhorté les professionnels de l’industrie cinématographique à s’approprier de ce marché et lui donner à l’avenir, un contenu en vue de bouter la production ».
Abou Adams, envoyé spécial à Ouagadougou