Côte d’Ivoire / Election Chambre de Commerce : Diomandé Moussa explique les projets et la mission de la liste union
Notre mission une fois à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), sera très rapidement de mettre nos entreprises ivoiriennes en ordre de bataille pour les années à venir.
Pour cela, il nous faut sortir définitivement de la crise. Et c’est nous les entrepreneurs et nous seuls qui sommes et serons les vecteurs d’une solution efficace durable.
Car, se battre pour l’entreprise, pour l’initiative privée, c’est se battre pour la vie, pour nos enfants, le bien-être, et donc pour l’épanouissement des hommes. C’est aussi se battre pour la consommation, l’emploi, mais aussi et encore pour le collectif.
Les entreprises ivoiriennes doivent prouver au monde que la Côte d’Ivoire n’est pas seulement le n°1 du cacao, mais qu’elle se pose désormais en concurrent redoutable.
Nous comptons pour se faire, présenter des filières stratégiques pour la Côte d’Ivoire. Ces filières seront organisées en comités stratégiques qui seront mis en place progressivement.
A ces comités, il faut associer les principaux acteurs de chaque filière, y compris les partenaires sociaux. Ils seront le lieu de concertation permettant de définir des stratégies de filières et partager ensemble une feuille de route commune aux grandes entreprises et PME/PMI. Et surtout bâtir un écosystème qui permettra à la relation, donneurs d’ordres/sous-traitants de s’améliorer au profit de tous.
Il faut donner au Président de la République, les moyens d’offrir à la Côte d’Ivoire, à l’Afrique, au Monde, une gamme de produits et de services clefs en main. Cela implique bien évidemment, une politique globale face à notre clientèle et à nos concurrents.
Promouvoir le made in Côte d’Ivoire
Nous proposons que l’on fasse du ‘‘Made in Côte d’Ivoire’’, le point de notre politique industrielle. Pour cela, il faudra Créer un observatoire du ‘‘Made in Côte d’Ivoire’’ qui suivra les indicateurs clefs et vérifiera que celui-ci progresse et gagne des parts de marché partout dans le monde et dans chacune de nos filières stratégiques.
On pourra créer des spécialistes :
En composants pharmaceutiques ;
En industrie du catering ;
En élevage et agriculture de précision ;
En industrie de la pêche ;
En stockage de données ;
etc.
Il faut que, dès qu’un industriel décide de fabriquer soit une voiture soit une montre ou même offrir un service à très fortes valeurs ajoutées, équipementiers et sous-traitants se mettent tout de suite au travail.
L’idée de la mise en place d’une agence publique efficace chargée de promouvoir et de soutenir les exportations, stimuler l’intérêt des PME-PMI ivoiriennes pour la recherche de marchés étrangers, est également à soutenir.
Aujourd’hui, nous constatons que partout dans le monde, les entreprises prospectent tous azimuts à l’international. Que faisons-nous avec les marchés communs tels que la CEDEAO, l’UEMOA, l’Union Européenne, la CEMAC, le MERCOSUR, l’ALENA ?
En plus de financer les aides, il faut envisager :
La mise en place de réseaux (lobbys, thinkthank, etc.).
Intégrer certaines missions économiques rattachées jusque-là aux ambassades, mais inefficaces sur toute la ligne.
Des PME-PMI plus compétitives
Si les PME-PMI ivoiriennes prospectent de plus en plus à l’international, elles vont finir par devenir des entreprises de classe mondiale et elles seront plus solides, plus sures, plus compétitives.
Il faut à la Côte d’Ivoire de grands capitaines d’industrie comme :
- Steve JOBS (APPLE)
- Bill GATES (MICROSOFT)
- Kiichiro TOYODA (TOYOTA)
- TATAN RADDAN
- Etc.
Nous allons recommander aux Autorités ivoiriennes de :
- Créer un grand fonds souverain qui sera capable d’identifier les opportunités et de créer de la valeur en soutenant les entreprises ivoiriennes prometteuses (start-up),
- Canaliser l’épargne des ivoiriens vers les entreprises PME/PMI,
- Mobiliser de l’épargne publique nationale pour que le financement des entreprises soit une réalité tangible.
Des entreprises de plus en plus créatrices d’emplois
Il faut des entreprises qui créent de l’emploi ; pour cela, elles doivent être compétitives. C’est à nous Ivoiriens de prendre notre destin en main, nous voulons dire la jeunesse, pour créer un vrai tissu productif capable de capter les tendances, et surtout de relever les défis qui se présentent à nous. Nous voulons parler du chômage de longue durée de nos enfants.
Réveillez-vous ! Ne laissez personne désormais décider à votre place. Les entrepreneurs sont partout les mêmes. Vous avez la compétence, l’intelligence, le savoir-faire.
Ensemble à la Chambre de Commerce et d’Industrie, nous allons bâtir le nouveau miracle ivoirien.
Une économie émergente, c’est aussi des entreprises capables d’offrir des services et des produits compétitifs, et surtout un taux de croissance significatif.
En réalité, ce n’est pas le taux de croissance en lui-même qui est important ; c’est son contenu et sa qualité. La croissance doit nourrir un modèle économique.
La performance de nos PME/PMI va permettre la création d’un modèle économique ivoirien spécifique.
Ensemble à la Chambre de Commerce et d’Industrie, nous allons bâtir le nouveau miracle ivoirien.
Une économie émergente, c’est aussi des entreprises capables d’offrir des services et des produits compétitifs, et surtout un taux de croissance significatif.
En réalité, ce n’est pas le taux de croissance en lui-même qui est important ; c’est son contenu et sa qualité. La croissance doit nourrir un modèle économique.
La performance de nos PME/PMI va permettre la création d’un modèle économique ivoirien spécifique et qui va nous permettre de nous démarquer des autres modèles.
Transmettre aux générations futures le droit de savoir, et non le fardeau de la dette, du doute, du désespoir.
L’émergence de notre pays doit reposer sur notre capacité à créer de la valeur, de la substance et mieux à optimiser notre patrimoine (Empreinte écologique, Empreinte hybride, nos forêts, nos terres, etc.).
Cette mutation que nous proposons ne doit pas être celle d’un modèle économique vers un autre, mais la métamorphose d’un pays, d’une société toute entière.
Nous souhaitons en tant que futur Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire transmettre aux générations futures le droit de savoir, et non le fardeau de la dette, du doute, du désespoir.
Nous avons envie en définitive de croire à une élite ivoirienne, africaine plus pragmatique, plus travailleuse, moins politique.
La véritable menace de notre jeunesse n’est ni Al Qaïda, ni Boko Haram, mais l’érosion de nos valeurs, de nos principes.
La liste union pour une chambre forte