773_manioc.jpg

Faire le diagnostic de la culture du manioc, son marché, également son positionnement au plan local et international. Tout comme faire de ce tubercule très prisé en Côte d’Ivoire, une filière à l’instar du café et du cacao. Tels sont les objectifs de l’entreprise Kassio
Côte d’ Ivoire dont le gérant, Thomas Gui Guilané a animé une conférence de presse le jeudi 8 avril dernier dans les locaux de la maison de la presse au Plateau. Au centre des échanges,
l’industrialisation du manioc à travers tous ses dérivés. « Nous avons constaté que le manioc est un tubercule que 80% de la population ivoirienne consomment, en placali, en atiéké etc.
Malheureusement, le secteur du manioc est mal organisé en Côte  d’Ivoire. Ce qui rend d’ailleurs sa commercialisation limitée quantitativement et qualitativement. En clair, le manioc continue d’être produit et transformé de façon artisanale donc traditionnelle.
C’est pourquoi nous voulons industrialiser le manioc », a déclaré monsieur Gui Guilané. Qui annonce un séminaire à Yamoussoukro d’ici la fin du mois d’avril. « C’est un projet que nous nourrissons et qui va permettre à de nombreux jeunes de Côte d’Ivoire de se trouver du
travail. (La création de produit à base de manioc à plus forte valeur ajoutée telle que des produits de boulangeries et de pâtisseries, l’atiéké enrichi et amidon alimentaire. Nous entendons également pousser la recherche et le développement à trouver des solutions pour la
prolongation de la durée de conservation du manioc, avant sa transformation. Tout comme l’optimalisation de l’étape de séchage pour les industries existantes. Il s’agira d’accroître les volumes de latra nsformation industrielle », a-t-il ajouté. Le conférencier souhaite que les autorités ivoiriennes regardent de près ce projet de l’industrialisation du manioc. Il faut noter que 23 localités sur toute l’étendue du territoire national se verront implanter une usine
de transformation afin de créer de l’emploi.

A.H.