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Le président ivoirien veut assainir les finances publiques de son pays. Cela passe un contrôle rigoureux de la gestion de ses ministres. Lors du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement, le 25 octobre 2023, Alassane Ouattara a mis en garde contre la mauvaise gestion qui se traduit entre autres par le manque de transparence, l’utilisation abusive de la procédure de gré à gré, la corruption etc. Le président ivoirien qui souhaite faire cesser ces pratiques qui coûtent cher à l’État, a donné le ton au nouveau gouvernement.

Ainsi, à l’occasion du premier conseil des ministres du gouvernement Beugré Mambé 1, le 25 octobre dernier, Alassane Ouattara a mis en garde ses ministres dans son discours introductif quant à l’importance de faire preuve de sérieux dans la gestion des finances publiques. Plusieurs pratiques sont dans le viseur du président ivoirien.

Evaluations régulières

D’abord, le recours aux préfinancements qui ne respectent pas les règles de transparence mais aussi l’utilisation abusive de la procédure de gré à gré. Alassane Ouattara souhaite aussi mettre un terme à la multiplication des recettes de services ou encore à la négligence dans la mobilisation des ressources issues des partenaires techniques et financiers alors que le nouveau programme du Fonds monétaire international (FMI), annoncé début octobre, doit atteindre 3,5 milliards de dollars.

Signe de l’importance du sujet pour le chef de l’Etat, une lettre circulaire a également été transmise à chacun des ministres pour veiller au renforcement des dispositions dans la gestion des finances publiques. Des évaluations seront par ailleurs organisées régulièrement sous la coordination du Vice-président, Tiémoko Meyliet Koné.

Politique d’investissement 

Au sortir du remaniement ministériel, cette mise en garde présidentielle entend mettre fin aux mauvaises pratiques qui coûtent cher à l’État et manquent de transparence, au moment où le pays entend poursuivre sa politique d’investissement, en premier lieu dans les secteurs sociaux de base et la modernisation de ses infrastructures structurantes.

À l’approche de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le pays a connu, au-delà de la construction des stades, l’aboutissement de plusieurs grands chantiers dans le domaine des transports tels que le cinquième pont d’Abidjan, la réhabilitation de l’autoroute côtière reliant Abidjan et San Pedro ou encore, le nouveau tronçon de l’autoroute du Nord entre Tiébissou et Bouaké.

A.K. avec JA