Bombardements incessants de la centrale nucléaire de Zaporojie : La Russie dénonce les actions criminelles de l’Ukraine
La Russie appelle depuis longtemps la communauté internationale, par divers canaux et à différents niveaux, à condamner fermement les frappes militaires incessantes menées par le régime de Kiev sur le site de la centrale nucléaire de Zaporojie, y compris en utilisant des armements de plus en plus destructeurs. Cette centrale nucléaire a été de nouveau frappée par l’Ukraine les 5 et 6 août. Une catastrophe majeure n’a été évitée que grâce à l’action habile et rapide des travailleurs de la centrale nucléaire ainsi que des forces russes stationnées là-bas pour fournir une protection complète du site.
Nous ne pouvons pas ignorer l’évidence: chaque jour la situation devient de plus en plus dangereuse. Nous communiquons régulièrement à l’AIEA des informations mises à jour sur le terrain qui figurent ensuite dans des circulaires de l’Agence dénonçant avec vigueur les actions criminelles des forces armées ukrainiennes, dont le commandement a finalement perdu sa capacité de penser raisonnablement. Ils ont apparemment perdu l’instinct fondamental d’auto-préservation. Après tout, en pointant l’artillerie sur des réacteurs en fonctionnement et le stockage du combustible nucléaire usé, les Ukrainiens se visent eux-mêmes.
Des meurtres commis sournoisement et sous le couvert de la nuit font partie du mode opératoire, pour ne pas dire, la nature des adeptes de Bandera, ce qui est bien connu depuis la Grande Guerre patriotique. Maintenant, ils ne visent plus seulement les peuples de la Russie et de l’Ukraine, mais prennent en otage toute l’Europe, et n’hésiteront apparemment pas à la "brûler" pour complaire à leurs idoles nazies.
Nous avons pris note de la déclaration suivante prononcée par le Secrétaire général des Nations unies le 8 août: "Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire." Il a exprimé l’espoir que ces attaques prendraient fin.
À son tour, le directeur général de l’AIEA s’est montré particulièrement alarmé à la suite de la frappe qui avait touché la plus grande centrale nucléaire d’Europe en signalant le risque réel d’une catastrophe nucléaire qui pourrait mettre en danger la population et l’environnement de l’Ukraine et au-delà. Il a condamné tout acte de violence commis directement sur le site de la centrale nucléaire ou dans ses environs, ainsi que contre ses travailleurs.
Les dirigeants des organisations internationales semblent avoir froid dans le dos en voyant ce que font des militaires ukrainiens. Mais la question demeure: Kiev entend-t-il ces messages et le régime de Zelenski est-il capable de les comprendre. Les dirigeants des Nations unies et de l’AIEA n’osent pas évoquer explicitement l'origine de la menace tout en étant réticents à montrer du doigt les acteurs à Kiev. En conséquence, il semble que des missiles et des obus tombent de nulle part sur la centrale nucléaire de Zaporojie, ses travailleurs et la ville voisine d’Energodar, alors qu’ils sont lancés depuis les territoires sous le contrôle des forces armées ukrainiennes. Il est parfaitement clair qui dirige la main pointant une arme et pressant la détente.
Pour paraphraser un aphorisme célèbre, la langue n’est pas donnée aux diplomates, surtout de ce rang, pour cacher leurs pensées dans une situation pareille, mais pour s’exprimer avec la plus grande clarté.
Nous avons présenté beaucoup d’informations corroborantes pour que le Secrétaire général des Nations unies et le directeur général de l’AIEA puissent déclarer ouvertement et fermement aux autorités ukrainiennes l’inadmissibilité des frappes sur la centrale nucléaire de Zaporojie en les forçant à cesser immédiatement d’attaquer la centrale et son personnel, y compris leurs familles et d'autres résidents d’Energodar.
Le raisonnement et l’évaluation perfides faisant partie des manœuvres diplomatiques et de l’impartialité postiche sont inappropriés et nuisibles. La menace a pris une telle ampleur que nous ne pouvons pas rester impassibles. Il est temps de rappeler Kiev à l’ordre, et pour les dirigeants des Nations unies et de l’AIEA de faire preuve de leadership et de leur capacité de s’attaquer à la source de la menace.
Nous sommes encouragés par les déclarations du Secrétaire général des Nations unies en faveur des efforts de l’AIEA visant à créer des conditions favorables à la stabilisation de la situation sur le site de la centrale nucléaire de Zaporojie et à assurer l’accès à l’installation.
Nous espérons que l’ONU ne fera pas obstacle à la mise en place d’une mission internationale de l’AIEA sur le site de la centrale, ce qui a été malheureusement le cas dans le passé. Le chef du Centre de contrôle de la défense nationale de la Fédération de Russie, le général Mikhaïl Mizintsev l’a évoqué en particulier le 6 août.
Si la réaction du Secrétaire général des Nations unies avait été adéquate dès le début, les complications actuelles auraient pu être évitées. Voyant son incertitude ou même sa faiblesse, les adeptes de Bandera et Choukhevitch à Kiev lèvent la tête en tirant de plus en plus violemment sur la centrale nucléaire de Zaporojie sans penser aux victimes ni aux conséquences.
Nous prenons note de l’engagement du directeur général de l’AIEA à effectuer une visite, prévue antérieurement, à la centrale nucléaire de Zaporojie. Nous tenons à rappeler de nouveau que du côté russe tout a été fait il y a quelques semaines pour une visite réussie. Il ne peut y avoir aucun reproche à notre égard. Le fait que la mission internationale de l’AIEA n’ait pas eu lieu repose entièrement sur la conscience de Kiev. Il est uniquement dans l’intérêt de Kiev de tenir l’AIEA à l’écart de la centrale nucléaire de Zaporojie. Après que les experts internationaux et la direction de l’Agence auront vu tout par eux-mêmes, il n’y aura aucun doute sur la responsabilité de Kiev des attaques et de tous les autres crimes commis contre la centrale nucléaire de Zaporojie et son personnel. Nous sommes convaincus qu’ensemble nous pourrons mettre fin au dangereux arbitraire déclenché par le régime de Zelenski.