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1ère dauphine nationale élue lors de Miss Côte d’Ivoire 2014, Mlle Samira Traboulsi n’arbore plus son écharpe offerte par le comité miss Côte d’Ivoire France. De retour au bercail pour des actions humanitaires, la miss en service dans l’armée de l’air française, lève un coin du voile sur sa destitution et parle de ses actions en Côte d’Ivoire.

 

L’on ne vous voit plus présenter votre écharpe de miss Côte d’Ivoire à certaines cérémonies officielles. Peut-on en savoir les raisons ?

Les raisons ne venaient pas de moi. J’ai été destituée à tort.

Qu’avez-vous entendu sur cette question qui a défrayé la chronique en son temps?

J’ai été destituée en France parce que je n’ai pas pu honorer un rendez-vous. Le comité miss Côte d’Ivoire France m’a prévenue d’un rendez-vous, la veille pour le lendemain. Etant donné que j’habite à plus d’une heure de Paris, je ne pouvais pas m’y rendre. Je venais d’arriver après des actions humanitaires en Côte d’Ivoire. J’étais fatiguée. Je suis même rentrée malade.  Et je leur ai dit de me prévenir un peu plus tôt. Les organisateurs ont pris cela en mal. Ils m’ont dit qu’ils ne me préviendraient plus. C’est comme cela j’ai été destituée.

Que s’est-il passé après ?

C’est ma deuxième dauphine qui a été mise à ma place pour les mois qui restaient. Mais je sais que c’est moi qui ai été élue au soir du 8 mai 2014 en tant que miss Côte d’Ivoire France.

Êtes-vous en contact avec les autres miss notamment celles vivant en Europe comme Miss Delon ?

Je ne la connais pas. Entre 2000 et 2014, il y a quand même 14 ans. (Rire).

Qu’est-ce explique votre présence en Côte d’Ivoire aux côtés de l’association Cœur d’enfants ?

C’est la joie et le bonheur des enfants. Je tenais à participer à ce beau souvenir que notre association voulait leur laisser pour ces congés de Noël.  Donner un beau sourire aux tout-petits pour leur montrer qu’ils ne sont pas oubliés.

Êtes-vous l’initiatrice de ces actions sociales ?

L’idée première est venue de ma mère Patricia Traboulsi. Nous nous sommes joints à elle pour aider les enfants démunis. Et toute suite, nous nous sommes unis pour offrir ce beau cadeau aux enfants.

Quel est votre regard sur les enfants africains présentés dans les médias occidentaux ?

En Europe, nous avons une organisation qui est Eurivoire. Nous faisons découvrir aux Eurivoiriens toute notre richesse. Notamment la cuisine, la musique, la danse et toute sorte d’arts ivoiriens. L’Afrique est riche par sa culture. Quand nous voyons ces enfants qui ne peuvent même pas avoir un cadeau par jour ou qui n’ont pas un repas par jour et qu’ils ne peuvent même pas avoir un cadeau, nous devons leur montrer notre touche personnelle.

Quel rôle jouez-vous au sein de cette structure ?

Mon apport, c’est la joie que je puisse leur offrir. C’est un plaisir pour moi parce que ces enfants ne savaient même pas qu’ils allaient recevoir un cadeau. Nous voulons qu’ils soient être heureux comme tous les autres enfants.

Quelle a été votre réaction quand vous avez vu les petites filles défiler pour le concours miss ?

Cela m’a fait revenir à des souvenirs. Quand on a élu la miss, vu la manière dont elle a sauté, je me suis rappelée. Et cela m’a fait couler des larmes.

Et pourquoi ?

C’est un moment d’émotion. Quand on apprend le verdict, on n’y croit pas. On prie intérieurement. Et quand notre nom sort, on est beaucoup plus heureuse. Ça me rappelle mes étapes à Miss Côte d’Ivoire France et Miss Côte d’Ivoire, en 2014.

Êtes-vous toujours en service dans l’armée française ?

Je continue de travailler en tant que militaire dans l’armée de l’air française. Je suis heureuse d’annoncer que je suis mère d’une petite fille de quatre mois qui s’appelle Nelia.

Que pouvez-vous dire aux Ivoiriens en ces jours de fête ?

Je veux qu’ils sachent que nous sommes là pour les enfants. Nous irons très loin ensemble. Nous devrons être tous unis pour ces fêtes et que ces moments profitent aux enfants que nous ne devons pas  lâcher.

Réalisée par

Aimé Dinguy’s N