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Plus de quarante villages du département de Lakota seront bientôt alimentés en eau potable grâce à un nouveau château d’eau que viennent d’acquérir les populations de la sous-préfecture de Djidji. Il s’agit d’un ouvrage hydraulique réalisé à l’initiative de la Mutuelle de développement de Djidji, avec l’appui institutionnel de l’Etat et l’apport financier de la Banque mondiale. Un grand projet qui marque une avancée significative dans l’amélioration des conditions de vie des populations de la région du Lôh-Djiboua.

Selon Angeline Ouraga, fille de Djidji et présidente de ladite mutuelle, une association basée en France qui œuvre pour le bien-être des populations de la sous-préfecture Djidji, le problème d’accès à l’eau potable est une situation que vivent difficilement plusieurs localités de la région. C’est pourquoi la mutuelle a initié un projet pour doter le village de Djidji d’un château d’eau pour alimenter les populations en eau potable.

« Les populations parcourent des kilomètres à pied ou avec des tricycles pour aller chercher de l’eau. C’est pourquoi, mes amis de la mutuelle et moi avons décidé d’aider les parents en initiant ce projet de construction d’un château d’eau. Et Dieu merci, nous avons pu réaliser ce projet qui me tenait à cœur personnellement. A présent, nous attendons impatiemment avec les villages bénéficiaires, la mise en service de ce château qui va améliorer la vie de milliers de populations du département de Lokota. En attendant l’inauguration dans quelques jours, je tiens au nom de la mutuelle et de mes parents de Djidji à exprimer ma profonde gratitude aux ministres Amédée Kouakou, président du Conseil régional du Lôh Djiboua, Bouaké Fofana en charge de l’Hydraulique et son prédécesseur le ministre Laurent Tchagba, qui ont œuvré à ce que ce projet de château d’eau soit aujourd’hui une réalité », a confié Angéline Ouraga.

Outre ce château d’eau qui va améliorer les conditions de vie des populations, la présidente de la Mutuelle de développement de Djidji ne ménage aucun effort pour soutenir ses parents à travers d’autres actions dans les domaines de l’éduction et de la promotion de la cohésion sociale. Pour les populations de Djidji, avoir un cadre, surtout une femme qui se bat pour le bien-être de ses parents, c’est une bénédiction. C’est pourquoi, elles ne cessent de remercier Angeline Ouraga, pour son engagement pour Djidji, surtout, à travers ce château d’eau.

« Nous allons passer à un mode de vie moderne avec moins de risque de maladies. Le problème est crucial chez nous ici. Nous parcourons de longues distances pour aller chercher de l’eau. Ce château va beaucoup nous soulager, surtout nos mamans », avoue Djohoré Zié Mamadou, chef de terre de Djidji.

E.T.