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Les gardes pénitentiaires de la maison d'arrêt et de correction de Daloa, à l’instar de leurs collègues sur l’étendue du territoire, ont entamé un mouvement de grève de trois jours à compter de mercredi 18 août 2021. Les grévistes réclament un code de fonction à l'instar des agents des Eaux et forêts, des Douanes et des Affaires maritimes et portuaires.

Ils réclament également une prime de la maladie du Covid 19, la prime judicature, la prime de contagion et le taux de bail qui ne monte pas malgré la montée de leurs grades. Ils souhaitent aussi la nomination d'un agent pénitentiaire à la tête de la direction générale pour la gestion transparente de leur administration et une intendance autonome.

Selon leur porte parole qui a requis l'anonymat, le service minimum est néanmoins assuré avec une sécurité renforcée dans les brigades et dans les établissements pénitentiaires. Toujours selon ses dires, tous les  détenus seront surveillés à l'hôpital. Mais, ajoute-t-il, il n'y aura pas de visites aux détenus. Il n'y aura pas de transfèrement de détenus.

Le porte parole des grévistes a terminé en disant que leur ministre est de mauvaise foi. Selon lui, le ministre fait tout pour que la grève n'ait pas lieu alors qu'elle est légale. Il veut radier tous ceux qui veulent se mettre en grève. Il trouve cela injuste. Il conclut pour dire que si rien n'est fait, la prochaine grève sera illimitée.

Prince A.