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L’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit de Côte d’Ivoire (Unacoopec-ci), la faîtière des caisses d’épargne, se porte de plus en plus bien. Et ce, après sa mise sous administration provisoire, depuis 2013. L’information a été donnée par l’administrateur provisoire, Issiaka Savané, ce jeudi au cours d’un déjeuner de presse. « Les mesures de redressement entamées commencent à produire leurs résultats. Qui sont probants. De 2 milliards de francs CFA à notre arrivée, on tourne autour de 27 milliards de francs CFA de trésorerie aujourd’hui. De 15 Coopec, on est passé à 75 qui font des excédents », a annoncé le premier responsable de l’Unacoopec-ci. Cette performance, Issiaka Savané la met au compte de la confiance placée en sa structure par les sociétaires et aussi par les autorités étatiques qui lui ont confié la gestion des projets sociaux comme le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci). « Le redressement de l’Unacoopec-ci se confirme grâce à l’implication de ses membres, des responsables de la tutelle et de la population ivoirienne. Depuis 5 ans, l’Unacoopec-ci fait des excédents de 200 à 300 millions de francs CFA. Quand la trésorerie globale (faîtière plus réseau des Coopec) tourne autour de 40 milliards de francs CFA », a précisé l’administrateur provisoire. Issiaka Savané assure que ces performances ont été relevées malgré un environnement des affaires difficile. Il en veut pour preuve, au plan interne, des problèmes de gouvernance dus à des investissements non appropriés, des crédits faits à des personnes autres que les Coopec. L’administrateur ajoutera comme difficultés externes, la crise ivoirienne qui a pratiquement détruit tout le patrimoine. Toute chose qui a conduit à la mise sous administration provisoire de l’Unacoopec-ci depuis 2013 avec un comité de suivi. Mais les Coopec ont continué à fonctionner normalement, selon l’administrateur. Aujourd’hui, l’Unacoopec-ci peut envisager de bonnes perspectives notamment en perfectionnant son système informatique avec des logiciels décentralisés. « Nous sommes à la recherche d’un système compétitif pour être plus proches des populations », a-t-il fait savoir. En outre, l’Unacoopec-ci veut financer le secteur rural et artisanal, projet qui est d’ailleurs très avancé aux dires de l’administrateur. La finalisation de la reconfiguration, le renforcement des capacités des nouveaux dirigeants et le plan de recapitalisation sont d’autres projets en perspectives.

A.K.