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« Paquinou 2018 »  a été célébré dans la ferveur à Lomokankro.  Ces moments de retrouvailles ont été pour les cadres et autres populations de la zone, d’échanger sur les problèmes de développement des localités de la sous-préfecture. Ambiance et danses folkloriques ont rythmé le rendez-vous festif dans le chef-lieu de la sous-préfecture de Lomokankro. Assa Ouffoué député de Tiébissou commune, s’est dit satisfait du bilan positif du président de la mutuelle. « L’émergence est déjà présente à Lomokankro. Vous avez le collège moderne, la sous-préfecture, un centre de santé urbain et le bitume qui traverse le village aujourd’hui. Cela a entraîné déjà la baisse du coût de transport », a-t-il constaté. Avant de lancer un appel à la mobilisation autour du village. « Le bon cadre, c’est celui qui vient faire des réalisations chez lui, celui qui, par sa fonction a vu tellement de belles choses chez les amis et qui vient les reproduire chez lui pour améliorer le cadre de vie de ses parents. Chers parents, chers frères et sœurs cadres, votre président est certes jeune mais il a à cœur d’aider sa ville natale. Alors s’il vous fait des propositions aidez-le, soutenez-le. Mobilisez-vous autour de lui », a-t-il exhorté. Assa Kouamé Jean Edouard, président de la mutuelle de développement économique et social de Lomokankro, a appelé les membres de la mutuelle et les cadres à la solidarité pour un bien-être social de leurs parents. « Ne restons pas à Abidjan car c’est d’ici que part le bonheur, le succès que nous avons dans nos différentes activités. N’attendons pas les moments festifs pour venir à Lomokankro. Venons de temps en temps rendre ne serait-ce qu’une visite à nos parents, cela les soulagerait », a-t-il signifié. Avant d’énumérer quelques difficultés liées au développement de Lomokankro. « Aujourd’hui, nous avons 4 pompes hydrauliques et 3 sont en panne. Voilà là où nos parents nous attendent. C’est un cri de cœur car nos parents souffrent. Venons et aidons-les à avoir un mieux-être ».  Le centre de santé de Lomokankro étant un centre de santé urbain (Csu), les populations ont souhaité dans leurs doléances, avoir une ambulance pour l’évacuation de nos malades dans les centres de références, la réhabilitation par la suite du centre de santé urbain et le relèvement de son plateau technique ainsi que  la création d’un laboratoire d’analyse. Parce qu’étant à équidistant de Didiévi et Tiébissou. Django Claudine représentante de la ministre Raymonde Goudou Coffie, en répondant aux doléances faites par les populations, n’a pas manqué d’affirmer ceci : « Votre fille Raymonde Goudou Coffie  me charge de vous dire que Lomokankro, c’est chez elle. Et que vos doléances d’ambulance, de réhabilitation du centre de santé et la création d’un laboratoire d’analyse ne sont pas tombées dans l’oreille de sourd. Et qu’au moment venu, des réponses appropriées seront données à ces préoccupations majeures ».

E K, envoyé spécial à Lomokankro