chinois.jpg

Une délégation de l’Association des journalistes chinois a effectué une visite d’échanges et de travail en Côte d’Ivoire, du 25 au 29 juillet 2019.

 

 A l’invitation du Syndicat national des professionnels des médias de Côte d’Ivoire (Synappci), une délégation de l’Association des journalistes chinois, conduite par M. Chen Songqing, Vice-président de l'Association des journalistes chinois, par ailleurs, rédacteur en chef du quotidien Jiefang Daily, a visité le siège du Synappci et des médias ivoiriens. Notamment, la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), Fraternité matin et l’Agence ivoirienne de presse (Aip). Lors de leur rencontre avec le Bureau exécutif du Synappci, le journaliste Guillaume Ggato, qui en est le Secrétaire général, a, à la demande du Vice-président de l'Association des journalistes chinois, expliqué les difficultés que rencontrent les journalistes et les professionnels de la communication dans l’exercice de leur profession. « Le premier problème des journalistes, c’est la question des salaires. Les salaires ici sont bas. Et parce que les entreprises sont petites, elles n’arrivent pas toujours à payer convenablement ces petits salaires. Donc nous nous organisons pour négocier dans le cadre d’une convention collective que nous avons signée avec les patrons de presse il y a dix ans, pour une amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des médias », a expliqué Guillaume Gbato. Aussi a-t-il saisi l’opportunité pour présenter quelques doléances à l’endroit de ces hôtes chinois. « Nous pensons que ce partenariat qui vous conduit à Abidjan, doit être l’occasion d’échanges entre votre association et notre syndicat. Pour cela, nous souhaitons la mise en place d’un accord cadre de partenariat qui va définir les points sur lesquels nos deux organisations vont travailler ensemble. Nous souhaitons donc la signature d’une convention dans laquelle nous allons parler d’échanges d’expérience qui vont nous permettre d’envoyer nos confrères et consœurs ivoiriens en Chine pour des formations et ceux de Chine en Côte d’Ivoire pour des voyages d’immersion. Nous souhaitons aussi la formation des membres adhérents du Synappci, en Chine dans tous les domaines d’activités, et particulièrement, dans le domaine des médias et du digital. Nous souhaitons aussi que nos camarades chinois nous aident à équiper notre siège, ainsi que les entreprises de presse, en matériels informatiques et roulants », a-t-il souhaité. Et de poursuivre : « Nous souhaitons également dans le cadre de cette convention que l’Association des journalistes chinois nous aide à construire un siège propre à notre syndicat. Aussi souhaitons-nous la construction d’une cité chinoise des médias pour l’amitié ivoiro-chinoise ». Tout en prenant bonne note de toute cette sollicitude, le chef de la délégation chinoise a promis soumettre la faisabilité de toutes ces préoccupations aux autorités chinoises dès leur retour en Chine. Aussi, les journalistes chinois n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction à l’issue de cette mission en terre ivoirienne. Laquelle mission les a aussi conduits à Yamoussoukro à la découverte de la capitale politique.

Abou Adams