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L'Association des Professionnels Manufacturés du Caoutchouc Naturel de Côte d'Ivoire (Apromac) par la voie de son secrétaire exécutif a organisé une journée de sensibilisation sur la formation au métier de saigneur dans la filière hévéa, vendredi dernier à la salle de mariage de la mairie de Bouaké. Cette cérémonie a réuni plusieurs femmes, hommes et jeunes venus des quatre coins de la région du Gbêkè en présence de plusieurs autorités coutumières. Depuis quelques années, une nouvelle dynamique est engagée par l'Apromac dans l'hévéaculture ivoirienne avec la création du Fond de Développement (Fdh). Elle porte ses fruits et fait apparaître une multitude de métiers autrefois méconnus et qui pourtant très bien payés. L'Apromac estime à environ deux cent mille (200000) emplois disponibles dans l'hévéaculture, avec un besoin spécifique de soixante mille (60000) personnes pour exercer le prestigieux métier de saigneur. La cible de formation de l'Apromac est les jeunes et même les femmes. Selon le secrétaire exécutif, Koffi Konan Albert, les Journées de l’administration agricole délocalisées (Jaad) permettent différents acteurs des filières d’échanger. « Aujourd'hui, nous avons un besoin important pour un métier qu'on appelle le métier de saigneur. Nous avons besoin de 56.000 saigneurs pour les quatre prochaines années. Et pour cela que nous sommes venus dans la région du Gbêkè pour sensibiliser nos jeunes frères. Nous voulons des candidats motivés qu'on aura la possibilité de former et d’installer auprès des propriétaires de plantation pour pouvoir donner un sens à leur vie afin d'éviter qu'ils s'adonnent à la facilité. Nous leur apportons une première solution », a expliqué Konan Albert. Dans le but d'accompagner les planteurs d'hévéa, surtout les nouveaux, l'Apromac a mis en place le Fond de Développement Hévéa (Fdh), qui prend en charge une partie des dépenses agricoles et de formation des planteurs sous la forme de subventions.

 

Oscar Kouassi, Correspondant régional