Côte d’Ivoire / Des artistes invitent Robert Mambé au respect du droit d’auteur
Du 21 au 30 juillet prochains, Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire brillera de mille feux aux couleurs des Jeux de la Francophonie. De nombreuses disciplines sportives et culturelles seront au programme de ces 8èmes jeux de la Francophonie. Au-delà des concours culturels, exemptés du paiement des droits d’auteur, de nombreuses animations et cérémonies ont déjà eu lieu et de nombreuses autres sont prévues à cette occasion. Mieux, si les créateurs et artistes retenus pour participer aux concours culturels ont renoncé à leurs droits d’auteur, comme l’exigent les règles des Jeux de la Francophonie, il n’en demeure pas moins que les droits des auteurs et artistes interprètes dont les œuvres sont utilisées hors du cadre des concours se doivent d’être respectés. Samedi dernier, des artistes réunis au sein d’un collectif qui a pour porte-parole l’acteur Ahmad Souané a rencontré les responsable du Bureau ivoirien du droit d’auteur ( Burida), au siège de l’institution pour présenter leur plaidoyer en vue du respect du droit d’auteur et des droits voisins pour les 8èmes jeux de la Francophonie. A en croire Ahmad Souané, depuis un an et demi, leurs œuvres sont exploitées à l’occasion des activités organisées par les jeux de la Francophonie et elles seront encore exploitées du 21 au 30 juillet prochains par cette même organisation. Pour ce faire, ses amis et lui sont allés rencontrer les responsables du Burida pour en savoir l’approche qui a été faite pour mettre tout en œuvre pour exiger au comité national des jeux de la Francophonie au paiement intégral des droits afférents) toutes ces disciplines culturelles, conformément aux textes en vigueur en la matière. A près son exposé, Irène Vieira, directeur général du Burida a signifié que cela est un problème qui préoccupe le Burida. « L’article 20 alinéa 2 des règles des Jeux de la Francophonie prévoit la renonciation au droit d’auteur pour les participants aux concours, met à la charge de l’Etat la responsabilité de s’assurer que la législation ou les exigences nationales en matière de droit d’auteur sur son terroir sont respectés. En Côte d’Ivoire, cette législation est portée par la loi n°2016-555 du 26 juillet 2016 relative au droit d’auteur et aux doits voisins », explique-telle. Poursuivant, elle a indiqué que le Burida a eu plusieurs rencontres avec la direction des Jeux de la Francophonie et des propositions financières ont été retenues mais à quelques jours de l’ouverture, le Burida n’a pas encore été approché. Aussi, dira-telle que le Burida s’est renseignée auprès de la France qui a abrité la dernière édition et il ressort que les droits d’auteur ont été respectés. Pour sa part, Sery Sylvain, Pca du Burida a relevé que les ministères de la Culture et de la Francophonie et des Jeux de la Francophonie seront saisis les jours à venir pour que les doits d’auteur et des droits voisins soient respectés par les Jeux de la Francophonie.
R. Konan