Côte d’Ivoire / Burida : ce que révèle l’audit
L’audit qui a suscité tant de bruits au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a été remis aux artistes, ce lundi.
Très attendu par les artistes qui l’ont réclamé, l’audit diligenté par le cabinet Mazar par le bais de l’Inspection générale d’Etat a été officiellement remis aux artistes.
« L’audit ne fait pas mention de malversations financières. Il fait cas de faiblesses au niveau des procédures qu’il faut améliorer. C’est pourquoi, nous avons remis l’audit aux responsables du Burida (pca et Dg), afin qu’ils mettent en œuvre les recommandations faites par le cabinet Mazar », a clarifié Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la francophonie avant de remetter une copie à Sylvain Sery, président du Conseil d’administration (Pca) et une autre à Serge Akpatou, directeur par intérim du Burida. Il a relevé que le Burida est placé sous le signe de la transparence.
« J’ai reçu l’audit le 12 juillet 2019. J’ai pris des mesures conservatoires pour suspendre le Pca, la directrice générale, Irène Vieira et j’ai mis sous scellé les comptes. En raison des menaces qui pesaient sur la maison des artistes. Quelques jours après, il y a eu la levée de la suspension du Pca », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs signifié que le dossier Irène Vieira, l’ancienne directrice générale, sera traité en conseil des ministres.
Maurice Bandaman a indiqué que des avertissements ont été adressés au PCA et au DG. Afin de corriger les dysfonctionnements de sorte à mettre la maison des artistes frappée par des crises sans précédentes sur les rails. Des lettres d’engagement obligeant le PCA et le DG par intérim à ne pas divulguer le contenu de l’audit ont été lues. Selon les lettres, en cas de divulgation du contenu de l’audit par voie de presse ou par autre moyen, les responsables du Burida seront traduits en justice.
R. K.