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Le problème de l’agrobusiness refait  surface. Alors que les enquêtes officielles du gouvernement concluaient que l’Agrobusiness en Côte d’Ivoire était une escroquerie  et un blanchiment d’argent, certains responsables tentaient toujours, en vain heureusement, de faire croire à leurs clients qu'il s'agit d'une activité licite et régulière qui devait effectivement rapporter les Retour sur investissement (Rsi). Du coup, l’État ivoirien a gelé les comptes bancaires de 27 sociétés de ce type à la mi-janvier 2017, les accusant d’"escroqueries". Ce qui a provoqué des manifestations de souscripteurs dans le pays. Les souscripteurs avaient été invités par le gouvernement à se faire recenser en vue d’un remboursement. Malheureusement, il existe encore de nombreux clients qui n’ont pu être remboursés. Au nombre desquels, plusieurs souscripteurs de la société Agribiznet qui, désemparés ne sachant plus à quel des saints se vouer pour le remboursement de leur argent. Cette société à responsabilité limitée qui disait mettre à disposition de ses partenaires, ses parcelles pour une exploitation temporaire par cycles de culture, avait, en effet recueilli plus d’une centaine de souscripteurs, leur proposant des bénéfices allant à plus de 200% sur une période relativement très courte. Isaac Okpraré, l’un des souscripteurs grugés qui n’a pas encore perçu son remboursement, appelle le président Ouattara à la rescousse. En effet, dans le contrat qui le liait au directeur général d’Agribiznet, Djedjey Deret, il devrait réaliser une plantation clé en main de 2 hectares de haricot vert sur la parcelle de l’entreprise dans le département de Dabou précisément dans la localité de Kroufian pour un coût total de 2.500.000FCFA. Il devrait produire des revenus au maximum dans 6 mois et 2 semaines depuis le 27 octobre 2016. Mais en vain… . Espérant décrocher la fortune représentant quatre fois ce qu’ils avaient déjà payé par chèque, il n’a plus que ses yeux pour pleurer. Comme lui, plusieurs souscripteurs sont dans l’angoisse. Le directeur Djedjey Deret a choisi de prendre la poudre d’escampette et est en liberté hors de la Côte d’Ivoire sans être inquiété. Les bureaux d’Agribiznet de la Riviera Attoban sont fermés. Mais les matériels s’y trouvent.  Selon des sources, l’une de ses proches à Abidjan gère tous ses biens. Elle entretient d’intenses relations avec lui depuis l’extérieur et l’alimente financièrement, via des comptes cachés. L’Etat qui est bien dans son rôle de protection de la population et de son économie est donc interpellé afin d’atténuer la souffrance des autres souscripteurs grugés et marginalisés.

A.K.