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Deux millions de francs CFA plus un prestigieux trophée. C’est le grand prix qui sera décerné au lauréat de la 10e édition du "prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone".  Mardi dernier, à l’Institut français de Côte d’Ivoire, devant une foule immense composée d’officiels, de responsables de plusieurs écoles et d’élèves, la présidente de l’association « Akwaba Culture », Isabelle Kassi Fofana a procédé au lancement des noces d’Etain de cette plateforme littéraire. Avant l’apothéose prévue le 11 novembre prochain à Abidjan, Mme Fofana et son équipe ont de prime abord dressé un bilan positif des neuf éditions précédentes du prix coalisé avec de celui des lycées et collèges de Côte d’Ivoire. Selon les promoteurs, le prix vise à promouvoir les belles œuvres ainsi que les auteurs, inciter les plus jeunes à l’amour et à la culture de la lecture. Un objectif salué par le directeur du livre, Henri N’koumo représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie. Au pupitre, le président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (AECI), Macaire Etty a encouragé les promoteurs du « prix Ivoire » qui se bonifie au fil des années.  La richesse et la pertinence des différentes activités de cette plateforme n’ont pas échappé à Eloi Kouassi, qui représentait le ministère de l’Education nationale de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle à la table de séance. « Merci de partager la passion pour le livre. Le livre est le compagnon des élèves et des adultes. Je souhaite une mobilisation permanente autour du livre », a-t-il dit. Avant d’inviter les élèves à la lecture et à l’écriture. Une édifiante exhortation perçue par la présidente du prix. « Cette année, nous voulons réitérer l’engouement autour de cette initiative qui, en chaque année, enregistre plus de 50 participants de divers horizons. Aussi, voulons-nous encourager les écrivains non nominés, parce qu’ils n’ont pas démérité, mais de persévérer », a-t-elle rassuré en présence de la présidente du jury, Wêrê Wêrê Liking. Pour brandir le trophée de cette édition, les candidats devront obéir aux critères de participation définis par l’organisation. Il suffit d’être auteur africain francophone ou caribéen, être de tout genre de littérature et proposer au jury un ouvrage écrit entre le 1er janvier 2015 et le 15 juillet 2017. La 10e édition lancée, la succession de Marijosé Alie de la Martinique, auteure de « Le convoi » est ouverte.

A.D.