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Catherine Kouassi, directrice du centre social de Songon,  a relevé, le vendredi 18 juin 2021, qu’après dix mois d’exercice, son service a enregistré quatre cas de viols déclarés par les survivantes. Cette déclaration a été faite au cours de son intervention lors de la cérémonie d’installation de la plateforme contre les violences basées sur le genre (Vbg) de Songon, organisée au sein de la sous-préfecture de ladite localité.

Tout en saluant la mise en place de la plateforme contre les Vbg dans cette circonscription, elle a souhaité que tous les types de Vbg soient déclarés par les populations au niveau du centre social de sa commune.

« Des cas de Vbg existent mais il y a des cas réglés à l’amiable et qui ne nous parviennent pas », a déploré Catherine Kouassi. Selon elle, au nombre de ces cas, figurent les viols, les agressions sexuelles, les agressions physiques, les mariages forcés ou mariage d’enfants, les dénis de sources, d’opportunités et des violences psychologiques.

Les violences basées sur le genre sont selon la stratégie nationale de lutte contre les Vbg, « des violences perpétrées sur la base des stéréotypes. Elles concernent tout acte dirigé contre un homme ou une femme du fait des rapports sociaux inégalitaires régissant la communauté et défavorisant un groupe ». En Côte d’Ivoire, les Vbg constituent une préoccupation majeure, du fait de leur ampleur, leur généralisation et leur persistance dans la société en dépit des nombreux efforts déployés par l’Etat.

Du 25 novembre au 10 décembre de chaque année, le monde entier consacre de manière symbolique 16 jours à la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles à travers une campagne. Cette initiative constitue une opportunité pour susciter l’implication de l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux et intensifier la sensibilisation contre les multiples formes de violences subies par les femmes et les enfants.

                                                                      Pérez Epée