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Gnagbodougnoua, village situé à une quinzaine de kilomètres de la commune de Gagnoa, a reçu le mardi 8 octobre 2025, la visite de Dogo Myss Belmonde, ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté qui a pris part à la journée de la paix et de la cohésion sociale pour des élections apaisée et sans violence.

Ce fut une occasion pour Charles Kragba, porte-parole de la jeunesse du canton Guébié a pris l’engagement de s’éloigner de toutes les formes de violence durant la période électorale. Ces jeunes ont promis sillonner tous les villages de la sous-préfecture de Gnagbodougnoua, en vue d’apporter le message de paix et de cohésion sociale.

« Notre rôle est de sillonner les 17 villages de la sous-préfecture et les 3 cantons pour parler à nos parents, de prôner la paix et la cohésion en cette période électorale. La violence et le désordre n’ont pas leur place dans nos villages », a-t-il fait savoir. Il a par ailleurs évoqué les réalisations opérées à Gnagbodougnoua par le président de la République durant sa mandature, notamment la construction d’un château d’eau, d’un dispensaire rurale, des écoles primaires, d’une brigade de la gendarmerie ainsi que le reprofilage des voiries.

La ministre Dogo Belmonde, présidente de cette cérémonie consacrée à la paix et la cohésion, a demandé aux jeunes de ne pas la décevoir face à l’engagement pris en faveur de la paix et la non-violence. 

« Vous m’avez signifié que vous avez besoin de paix et de cohésion. Vous ne voulez plus que lorsqu’on parle des menaces en période électorale, Gnagbodougnoua ne soit cité. Je suis venu, je vous regarde, on va faire ensemble la promesse que dans le département de Gagnoa, il n’y aura pas de grabuge », a-t-elle indiqué.

Elle par ailleurs signifié aux jeunes que le développement se fait lorsqu’il y a la tranquillité et la paix. Ainsi, toutes les doléances faites au chef de l’Etat doivent s’inscrire dans une période de non crise.

Quant aux chefs des villages présents à cette cérémonie, la ministre de la Cohésion nationale a rappelé la différence des opinions qui est un droit. Toutefois, cela ne requiert pas à « ôter la vie à une tierce personne pour une histoire d’élection, d’aller détruire le bien d’autrui, d’inventer les vies sur des autorités »

D.K.

Correspondant régional