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Alassane Ouattara a annoncé le prix du Café et du Cacao pour la campagne 2025-2025 et des mesures pour renforcer le bien-être des producteurs et la transformation locale.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé, ce mercredi 1er octobre 2025, au Parc des Expositions d’Abidjan, au lancement officiel de la campagne commerciale du café et du cacao 2025-2026. A cette occasion, il a annoncé la fixation du prix bord champ du kilogramme de cacao à 2 800 F CFA et celui du café à 1 700 F CFA, représentant le prix minimum garanti aux producteurs.

Le Président de la République a salué les réformes entreprises ces dernières années qui ont permis de stabiliser et de moderniser la filière, tout en améliorant les conditions de vie des planteurs.

« Notre ambition va au-delà de la production. Nous voulons transformer davantage nos matières premières pour tirer le meilleur de la chaîne de valeur internationale », a-t-il déclaré, rappelant que la Côte d’Ivoire est désormais le premier broyeur mondial de cacao. Le chef de l’État a également insisté sur les enjeux liés au changement climatique, à la traçabilité et aux maladies des vergers. Il a mis en avant l’adoption de la norme africaine ARS 1000, garantissant la durabilité et la traçabilité du cacao ivoirien, une certification qui devrait ouvrir de nouvelles perspectives sur les marchés internationaux.

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué la stabilité retrouvée de la filière depuis l’arrivée du Président Ouattara au pouvoir. Il a rappelé les réformes phares, dont la mise en place d’une gouvernance renforcée, la promotion de la transformation locale et l’actualisation du système de commercialisation.

Le directeur général du Conseil du café-cacao, Koné Brahima Yves, a, pour sa part, détaillé les avancées majeures : introduction du Différentiel de revenu décent (Drd), géolocalisation des plantations, carte du producteur, couverture maladie universelle (Cmu) intégrale pour les planteurs, construction d’usines de broyage et mise en place d’infrastructures sociales dans les zones de production.

Face aux défis liés aux changements climatiques et aux maladies des vergers, il a proposé au gouvernement la création d’un institut de recherche sur le café et le cacao à la mesure des ambitions de la Côte d’Ivoire.

Les producteurs, par la voix de leur porte-parole Doua Obed Bondé, ont souhaité une rencontre annuelle avec le président de la République ainsi que la reconnaissance officielle de l’Organisation interprofessionnelle agricole (Oia).  En signe de reconnaissance au chef de l’Etat pour ces mesures en faveur des producteurs, ils ont offert, une enveloppe de 20 millions F CFA ainsi que des dons symboliques.

P.K.