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Le patronat de l’Education catholique de Côte d’Ivoire a fait le point de la grève observée, les 22, 23 et 24 octobre 2024 par le Syndicat des enseignants du préscolaire et primaire catholique de Côte d’Ivoire (Synepca-ci).

Dans une déclaration rendue publique, le 29 octobre 2024, le patronat a fait le constat que durant ces trois jours de grève, les Secrétaires exécutifs diocésains de l’Education catholique (Sedec) et le Secrétaire exécutif national de l’Education catholique (Senec) ont suivi régulièrement le déroulement de la grève dans toutes les écoles catholiques. Ainsi, il en ressort que 70/328 écoles ont plus ou moins suivi la grève, soit 21,34% et 258/328 écoles sont restées ouvertes et ont fonctionné correctement, soit 78,66%.

Le patronat souligne par ailleurs que malgré les démarches de conciliation menées par les autorités administratives entre le 17 et le 28 octobre 2024, « le syndicat a tenu à faire effectivement la grève aux dates indiquées. Le syndicat, contre toute attente, a mis fin malheureusement au cycle de négociations en cours à la Direction générale du travail (Dgt) relatif à l’application de l’accord de 2023 ».

Tirant toutes les conséquences de cette situation, le patronat de l’Education catholique de Côte d’Ivoire tient à présenter ses excuses à la nation ivoirienne, au gouvernement, à la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire, au ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation et à tous les partenaires du système éducatif.

Par ailleurs, il rassure qu’une « analyse sérieuse et approfondie de cette situation qui ternit le label « Catholique », sera faite et au regard des textes qui nous régissent, les responsabilités seront situées. Tout en maintenant le dialogue social et la concertation, des mesures appropriées seront prises afin de vous éviter pareil scénario à l’avenir », a fait promis le patronat.

A.K.