cote-divoire-alors-que-sa-vente-nest-pas-interdite-des-saisies-arbitraires-de-la-boisson-vody-constatees-et-denoncees.jpeg

Des commerçants et distributeurs de Vody ont constaté et dénoncé des “saisies arbitraires” de la part de d'agents de la police, alors que la vente de la boisson n’est pas interdite.

Des commerçants et distributeurs de la boisson Vody se sont récemment exprimés face à la presse pour dénoncer ce qu'ils qualifient de "saisies illégales et arbitraires" de la boisson par certains agents de police, tant à Abidjan qu'à travers le pays. Selon eux, ces actions sont menées alors que la boisson ne fait l’objet d’aucune interdiction de la part de justice et de l’administration compétente.

 Selon leur porte-parole, la boisson Vody est régulièrement soumise à des contrôles. Ils ont présenté des documents attestant que la boisson respecte toutes les procédures de production et de mise sur le marché ivoirien.

Ils ont également souligné que la boisson Vody, produite en Allemagne dans des conditions conformes aux normes internationales, n’est pas plus nocive que la quinzaine de boissons alcoolisées similaires vendue sans entraves dans le pays. Ils ont même précisé que la boisson est vendue aussi bien dans des pays africains qu’européens.

Les commerçants victimes de cette situation ont vivement critiqué les saisies de la boisson, les qualifiant de "harcèlement et d'intimidation" au profit de la concurrence dont les marques continuent d’être vendues. Ils se sont demandé comment de telles opérations pouvaient être menées en l'absence de décisions légales, qu'elles soient administratives ou judiciaires. Ils ont appelé la police, la gendarmerie et les autorités compétentes à mettre un terme à ces actions, qualifiées par eux d'injustifiées et de nuisibles à leurs activités.

 

Les origines de l’affaire

 

La controverse autour de Vody a commencé sur les réseaux sociaux, où une campagne de dénigrement et de désinformation a été lancée contre la boisson, selon les distributeurs. Ces derniers ont insisté sur le fait qu'aucune décision officielle d'interdiction n'a été prise, et que la boisson est vendue depuis six ans sans incident majeur. Ils accusent leurs concurrents qui produisent des boissons similaires de mener des actions d'intimidation pour les déstabiliser, en intoxiquant. Selon eux, ces pratiques ont débuté il y a deux ans, lorsque ces concurrents ont commencé à produire des boissons contenant les mêmes ingrédients que Vody, notamment de l'alcool à 18%.

A l'approche de la période des fêtes, les distributeurs de Vody s'inquiètent de l’impact de ces pratiques et de cette campagne de désinformation sur leurs ventes.

« Nous avons peur de faire des provisions de Vody. Nous vendons des boissons du même type, qui ne rencontrent aucun problème. Si l'objectif est d'interdire la boisson pour protéger la jeunesse, cela ne règle rien puisque le même type de boisson est vendu par nous. En plus, il faut le faire sur des bases légales et réglementaires. On ne nous présente aucun papier et la boisson est saisie. Cette situation doit cesser surtout que nous n'avons reçu aucune décision. Comment peut-on se lever pour opérer des saisies sans aucun document ? », ont-ils dénoncé annonçant vouloir saisir les associations de commerçants et de consommateurs.

 

Ce qu’il faut savoir sur la boisson

 

La boisson Vody, produite en Allemagne selon des normes rigoureuses, est commercialisée non seulement en Côte d'Ivoire, mais aussi en Allemagne, en France, en Italie et dans d'autres pays, notamment en Afrique. Les distributeurs ont dénoncé les informations erronées circulant sur les réseaux sociaux sur l’interdiction de la boisson, affirmant que ces rumeurs visaient à décourager les consommateurs de choisir leurs produits.

Les distributeurs de Vody se sont engagés à se défendre contre toute accusation de nocivité de la boisson, en appelant quiconque détient des preuves à se présenter : « Personne ne peut envoyer un document pour dire que la boisson est dangereuse. Ce n'est pas parce que Vody se laisse boire que tu vas boire 20 canettes et tu vas accuser ceux qui distribuent et vendent. C'est un produit qui est autorisé à la vente partout dans le monde entier. Il est vendu en France et actuellement, l'avocat est en train de déposer les documents dans toutes les localités de Côte d'Ivoire. Nous allons expliquer aux autorités que ce sont des problèmes concurrentiels qui se passent sur les réseaux sociaux ».

Les commerçants et distributeurs ont conclu que la boisson Vody est autorisée à la vente en Côte d'Ivoire comme ailleurs parce qu'elle est conforme à la réglementation, affirmant que les problèmes et entraves dénoncés sont le fait de concurrents qui manipulent les médias sociaux, qui tentent d'intoxiquer les populations, les leaders traditionnels et religieux, et même des autorités locales de police et de l'administration.

 

Saisies de boissons sur le marché marchandises

 

Des commerçants et distributeurs de la boisson Vody, victimes d'actions de saisies de marchandises, dénoncent du harcèlement et des intimidations au profit de la concurrence.

Des vendeurs et distributeurs de la boisson Vody en Côte d’Ivoire sont vent debout contre certains agents des forces publiques qui multiplient les opérations de saisie contre leurs produits. Des opérations qu’ils qualifient d’illégales et arbitraires, vu qu’elles se font alors que la marque de boisson ne fait l’objet d’aucune décision d’interdiction par les autorités compétentes. « Aucune décision n'a été prise dans ce sens », ont-ils fait savoir face à la presse.

Pour ces commerçants, il s’agit clairement d’actes qui visent à nuire à leurs activités à travers le pays, au profit de leurs concurrents, alors qu’ils disent disposer de toutes les autorisations légales pour distribuer et commercialiser leur marque sur l’étendue du territoire ivoirien. Au moment où approchent les fêtes de fin d’année, les distributeurs de Vody souhaitent que cessent ces saisies et autres actions d'intimidations qui perturbent les ventes, et qui suscitent la psychose dans leur rang. Ils ont rappelé que cela fait maintenant 6 ans que Vody est vendu en Côte d’Ivoire, contre 10 ans pour sa marque sœur Cody’s. Et que la boisson est contrôlée régulièrement par les services compétents. Montrant des documents à cet effet, ils disent que Vody respecte toutes les procédures de production de mise sur le marché. Ils précisent que Vody n'est pas une boisson plus nocive que la quinzaine de boissons du même type. «Ça fait 10 ans que nous vendons les produits Cody’s, et 6 ans que nous faisons Vody. Vody est parti de souvenirs de l'époque où, jeunes, nous allions en boîte et nous prenions du Johnny, avec un accompagnement», a expliqué l’un des porte-parole des commerçants. Ce d’autant plus que, pendant que Vody (dosé à 18% d’alcool) est traqué et saisi, des boisions du même type et ayant les mêmes caractéristiques, continuent d’être6 vendues librement. Ils parlent même des boisions alcoolisées locales, qui font souvent des morts.

 

Ceux qui en veulent à Vody

 

Selon eux, il y a maintenant 2 ans, que des concurrents produisent des boissons avec les mêmes ingrédients (vodka 18%). Ils soupçonnent ceux-ci de vouloir évincer Vody du marché. En plus d’être distribués en toute légalité, les commençants précisent que la marque de boisson est fabriquée en Allemagne.  Et qu’elle est faite dans les conditions respectant les normes en la matière. Elle est, outre la Côte d’Ivoire, vendue régulièrement dans des pays aussi bien africains qu'européens. Les commerçants victimes de cette situation veulent savoir comment des opérations de saisies peuvent être opérées en l’absence de base légale (administrative ou judiciaire). A ce titre, ils invitent la police, la gendarmerie et les autorités compétentes à mettre fin à ces saisies qui sont, déplorent-ils, le fruit de l'intoxication et de la désinformation.

En effet, tout est parti de publications sur les réseaux sociaux où des jeunes sont aperçus dans des vidéos consommant du Tramadol avec une boisson présentée comme du Vody. Les commerçants perçoivent cela comme de l’intox visant à justifier ce harcèlement et ces intimidations illégaux. «Nous avons peur de faire des provisions de Vody. Nous vendons des boissons du même type, qui ne rencontrent aucun problème. Si l'objectif est d'interdire la boisson pour protéger la jeunesse, cela ne règle rien puisque le même type de boisson est vendu par nous. En plus, il faut le faire sur des bases légales et réglementaires. On ne nous présente aucun papier et la boisson est saisie. Cette situation doit cesser surtout que nous n'avons reçu aucune décision. Comment peut-on se lever pour opérer des saisies sans aucun document ? », ont-t-ils lancé face à la presse invitant les autorités à la vigilance.