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Le prix bord champ du cacao pour la campagne 2019-2020 est tombé, ce mardi et il n’est pas reluisant pour les producteurs qui ont tant souhaité une augmentation. Il est fixé à 825 fcfa le kg, en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, soit une augmentation de 75 f (10%) par rapport à l’exercice 2018-2019 (750 F), comme annoncé par le PCA du conseil café cacao Lambert Kouassi.

« Sur la base des ventes anticipées réalisées et tenant compte du solde de cacao à vendre, j’annonce que le prix garanti aux producteurs sur toute l’étendue du territoire pour la campagne principale 2019-2020 est fixé à 825 FCFA par kilogramme bord champ pour le cacao bien fermenté et bien séché », a annoncé l’ancien ministre de l’agriculture.

Le prix bord champ du cacao avait été fixé à 750 franc CFA de kilogramme pour la campagne principale 2018-2019 et maintenu au même prix pour la campagne intermédiaire qui s’était ouverte le 1er avril.

Selon le PCA du Conseil, « la campagne qui s’annonce par une bonne anticipation des ventes a permis de réunir les conditions pour servir à nos producteurs un prix bord champ qui soit un prix encourageant », a-t-il expliqué.

Alors que lundi, la représentante des récipiendaires des prix de meilleurs producteurs et meilleures sociétés coopératives, Aissata Doumbia, avait souhaité « une augmentation du prix d’achat au kilogramme du cacao » pour cette la campagne. Ses vœux ne seront malheureusement pas exaucés cette année.

« Nous ne sommes pas encore au 1.000 f comme souhaité mais le chef de l’État Alassane Ouattara lui-même l’a clairement dit. C’est notre objectif, vous le voyez nous y allons progressivement », a rassuré Lambert Kouassi.

 

Le 6 août, dans une interview accordée à la télévision nationale la veille de l’indépendance, le président ivoirien Alassane Ouattara avait annoncé une augmentation du prix du cacao le 1er octobre, souhaitant le retour au prix de 1.000 F CFA fixé lors de la campagne de 2015-2016.

Il avait indiqué que la stratégie consistait à « augmenter régulièrement le prix aux producteurs » de cacao.

« Les mesures d’accompagnement habituelles demeurent en vigueur ainsi aucune réfraction n’est autorisée sur le prix garanti aux producteurs, le dispositif de contrôle du prix et de la qualité est maintenu pour lutter contre les pratiques de certains opérateurs véreux et aussi la fuite transfrontalière du cacao », a rappelé Lambert Kouassi Konan.