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Les agents des mairies des ex-zones Centre-nord-ouest (Cno) pendant la période de la rébellion en Côte d'Ivoire attendent toujours 83 mois d'arriérés de salaire qui s'élève à près 16 milliards.

« Lors de la précampagne à l'élection présidentielle du président de la République Alassane Ouattara, en 2013 à Bouaké au stade de Bouaké, devant près 35.000 spectateurs, il nous a promis de nous payer la totalité de nos arriérées de 83 mois de salaire des qu'il est réélu. Pour les fonctionnaires, il a tout réglé. Mais le nôtre traîne encore. Nous ne comprenons pas. Depuis 2002, cela fait près de 18 ans que nous attendons nos arriérées », explique Germain Kouassi N'guessan, président des collectifs des agents des mairies de la zone ex-Cno, par ailleurs secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI) Bouaké, au cours d'un point de presse, tenu, ce mercredi 2 septembre 2020 à Bouaké.

Ils sont au nombre de 22.000 agents des mairies des zones ex-Cno, de Côte d'Ivoire qui réclament leurs arriérées de salaire de septembre 2002 à 2011. Des arriérés de salaire de 83 mois qui s'élèvent à près de 16 milliards.

Le président des collectifs des agents des mairies des zones ex-Cno a profité de l'occasion pour interpeller, le président de la République et son gouvernement.

« Je voulais lancer un appel pressant au président de la République Alassane Ouattara et son gouvernement. Tournez un regard vers les agents des mairies des ex-Cno. Ils se meurent. Nous avons perdu plusieurs agents dans nos rangs, faute de soins médicaux. D'autres ont été expulsés de leurs maisons pour loyers impayés. Des foyers disloqués pour manque de moyens financés. Certains de nos enfants ont arrêté les cours », a lancé Germain Kouassi.

 

O. K. correspondant régional