Coopération / Voici ce que la Suisse fait en Côte d’Ivoire
La coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la Suisse concerne principalement deux domaines précis que l’Ambassadeur Thomas Litscher a révélés, hier au cours d’une rencontre avec les membres de l’Association des journalistes et communicateurs pour l’émergence (Ajcem).
L'Ambassadeur de la Suisse en Côte d'Ivoire, S.E.M Thomas Litscher a accordé une audience, ce jeudi avec l’Association des journalistes et communicateurs pour l’émergence (Ajcem). Les échanges ont porté sur plusieurs sujets notamment la formation et la présence de la confédération suisse en Côte d'Ivoire mais essentiellement sur le type de collaboration éventuelle entre la chancellerie helvétique et la jeune structure des journalistes ivoiriens. L’occasion a été belle pour le diplomate pour lever un coin du voile sur la relation bilatérale entre la Suisse et la Côte d’Ivoire. « Notre crédo, c’est la compétitivité, le secteur privé, la concurrence du marché. Chez nous, la base c’est l’entreprise », a précisé d’entrée, Thomas Litscher. Citant pour exemple, les entreprises suisses installées ou travaillant en Côte d’Ivoire. Il s’agit entre autres, de l’industrie agro-alimentaire, Nestlé, la société Saco, transformatrice de fèves de cacao, le Mediterranean shipping compagny (Msc) spécialisé en transports maritimes et infrastructures portuaires, la société ivoirienne de contrôle technique automobile filiale de la société Sgs, le gaz orix, le ciment qui a servi à la construction du troisième pont d’Abidjan. Le deuxième pilier de la relation bilatérale avec la Confédération helvétique reste le domaine de la Recherche scientifique et de l’Enseignement supérieur avec le Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire à Adiopodoumé. Ce centre dispose, aux dires du diplomate suisse, d’un laboratoire ultra-moderne ainsi qu’une station à Zambakro à Yamoussoukro. « Nous développons des produits qui répondent au marché et au goût locaux », assure Thomas Litscher. S’agissant de la formation, la Suisse présente un modèle exemplaire selon son représentant à Abidjan. « Nous offrons des opportunités de formation aux jeunes dans les entreprises. Le baccalauréat ne concerne qu’une minorité. Il y a un système de formation en institut pour l’apprentissage. Chaque entreprise développe son institut de formation continue », a expliqué l’Ambassadeur suisse. Au total, ce sont des échanges que le président de l’Ajcem a jugé « très fructueux » pour sa structure. Bamba Idrissa a, à son tour présenté sa vision, ses objectifs ainsi que les activités déjà réalisées par les journalistes. Toute chose qui émerveillé le diplomate suisse. Il a, séance tenante, donné son accord pour être le prochain invité de sa tribune « En route pour l’émergence ».
Bamba Idrissa avait à mes côtés, le Vice-président Marc Dossa et le Secrétaire général Alexis Tanoh.
A.K.