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Le chef du village de Bregbo-Bingerville, a dénoncé, le samedi 11 septembre 2021l l’expropriation de terre sur l’état des parcelles du lotissement « Brégbo résidentiel ».

Selon Félix Atcho Amani, le conflit remonte à plus d’une décennie entre les villages de Brébo situé à 8 kilomètres de Bingerville et de Koffikro.

« Depuis 2006, le village de Bregbo a accueilli sur ses terres, un peuple étranger qui par la suite a eu accès à une parcelle de 100 hectares à l’intérieur du village Koffikro, autrefois un campement de Brégbo », a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse.

Le litige foncier a débuté, selon Félix Amani, depuis l’ingérence des autorités dans la crise. « Des personnalités ont usé de tout pour octroyer 150 hectares de plus à Koffikro, sans l’accord même du chef de terre du village. Les promoteurs immobiliers et des particuliers s’acharnent sur les terres. Cette situation incommode totalement le peuple de Bregbo qui perd ses terres au profit de Koffikro », a déploré le chef.   

Le chef indigné a lancé à cet effet, un cri d’alarme aux autorités administratives et au chef de l’Etat en vue d’une solution définitive à cette crise. « Nous attendons beaucoup de nos autorités administratives et du gouvernement. Nous interpellons le président de la République sur le fait. Les Ebrié ont beaucoup donné à la Côte d’Ivoire. On a donné 100 hectares de notre terre à Koffikro. Aujourd’hui, ce village possède 250 hectares grâce au soutien de certaines personnalités. Bregbo est un peuple de paix qui ne voudrait pas en venir à un vacarme », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le doyen du village de Brégbo par ailleurs chef de terre, trouve la crise qui perdure injuste. « Il faut que justice soit rendue. Nous voulons continuer à vivre en paix avec tout le monde et tous nos voisins. Avant la régulation en 2012, les lotissements ont été initiés en 2009. Nous avons librement accueilli nos frères », a souligné le garant de la tradition pour éviter le drame dans les villages en conflit.

Aimé Dinguy’s N.