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 ‘‘Eiffel’’, le premier biopic consacré à Gustave Eiffel, le constructeur de la tour la plus célèbre au monde, est sur les écrans des salles de cinéma en Côte d’Ivoire et en France, depuis le 13 octobre 2021. A l’affiche dans les cinémas Majestic à Abidjan depuis le 15 octobre et projeté à l’Institut Français de Côte d’Ivoire, au Plateau, le 13 octobre, ce biopic romantique du réalisateur français Martin Bourboulon raconte autant l’histoire de la construction de la fameuse tour parisienne que celle de la femme qui a inspiré son créateur, Gustave Eiffel. Qui est joué par Romain Duris tandis qu’Emma Mackey incarne Adrienne Bourgès, cette jeune fille dont il est tombé fou amoureux à la fin du XIXe siècle.

Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté aux Etats Unis, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Il  refuse donc de construire la tour, avant de changer, soudain, d’avis, sans que personne ne sache pourquoi. Tout change, en effet,  lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Ils ont été brutalement séparés car la famille bourgeoise d’Adrienne ne le trouvait pas assez bien pour elle. Et il en a eu le cœur brisé. Cependant, leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours. Il décide alors de rendre hommage à Adrienne, en bâtissant la tour Eiffel en forme de A, l’initiale d’Adrienne.

Voilà ainsi comment est née l'idée de la construction de la Tour Eiffel, racontée dans le scénario d’’’Eiffel’’. Un film bien apprécié par les cinéphiles. Ils saluent l’initiative du réalisateur français Martin Bourboulon qui à travers ce long métrage édifient les nouvelles générations sur l’histoire de cette fameuse tour. « C’est une très belle production qui nous relate l’histoire de cette tour, symbole de la France, dont on parle dans le monde entier, sans l’avoir forcément visitée. C’est une très belle initiative qui à mon humble avis, devait inspirer nos réalisateurs ivoiriens pour qu’ils songent aussi à réaliser des  films sur l’histoire de nos symboles. Je veux parler par exemple de la Fondation Félix Houphouët Boigny, de la Basilique de Yamoussoukro, des tours de la Cité administrative au Plateau », estime Sangaré Yacouba, le président de l’association Grand écran, (Réseau des journalistes engagés pour la promotion du cinéma en Côte d’Ivoire).

Abou Adams