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Le gouvernement ivoirien a décidé d’engager la bataille contre les pillages de ses ressources minières. Une brigade de répression sera bientôt lancée aux trousses des orpailleurs clandestins. L’information a été donnée, ce mercredi par le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, par ailleurs ministre de la Communication et des Médias. Il a indiqué que le conseil a adopté une communication relative au bilan de la 5ème opération de déguerpissement, dénommée Orpi5 et aux perspectives de la lutte contre l’orpaillage clandestin. Le ministre de la Communication a regretté qu’en dépit de cinq opérations successives de déguerpissement menées dans le cadre du programme national de rationalisation de l’orpaillage, ce phénomène connaît un regain d’intensité sur l’étendue du territoire national. Pour mettre un terme à cette activité d’une manière durable et de renforcer afin d’accroître la lutte contre cette activité illicite, il a été décidé dans l’immédiat, la création d’une brigade de répression des infractions au code minier. Selon le ministre Sidi Touré, cette sera créée pour traiter des renseignements sur des infractions au code minier, de rechercher leurs auteurs et de les traduire devant les juridictions compétentes. « Cette brigade aura pour mission de réunir et traiter les informations sur l’orpaillage clandestin afin de constater les infractions et d’agir en tant que point focal et le fournir au ministre des Mines et de la Géologie. Il faut préciser que ce sont des renseignements actualisés afin d’élaborer des stratégies pour adresser le sujet », a-t-il indiqué. Poursuivant, il a fait savoir que cette brigade sera constituée d’agents du personnel assermenté de l’administration des mines et de gendarmes afin d’adresser le sujet. « La précédente opération avait mobilisée 2517 gendarmes, donc forcément ça sera la reconduction des même effectifs mais renforcés », a-t-il ajouté. Toutefois, il a souligné que le conseil a aussi instruit le ministre chargé des Mines et l’ensemble des ministres concernés, à l’effet de prendre à court terme les mesures appropriées pour l’actualisation de la cartographie sur l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire. Il leur aurait été aussi demandé de réactiver les comités techniques locaux afin d’éviter les recolonisations et reprendre la délivrance des autorisations d’exploitations minières artisanales et semi-industrielles aux requérants remplissant les conditions prévues par  la règlementation minière.

L.F.