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La ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement technique a rendu un vibrant hommage aux Enseignants, à l’occasion de la première édition du festival ivoiro-américain qui a démarré, depuis le 1^er août dernier. Kandia Camara, secrétaire générale du Rassemblement des républicains (Rdr) était, en effet, la marraine de cette édition n’a pas manqué de faire un clin d’œil à ses collaborateurs enseignants et à tous les formateurs de la jeunesse ivoirienne. «  Quand on voit un enfant bien élevé, on doit remercier et féliciter ses parents. Quand on voit un enfant excellent à l’école, nous ne devons jamais oublier que c’est grâce à son enseignant ou à ses enseignants », a-t-elle soutenu. Avant de rendre un hommage particulier à Wêrê Wêrê Liking, la formatrice et l’initiateur du festival, Naï Zou Olivier. « Je voudrais à mon tour rendre hommage à mon amie et sœur Were Were Liking. Une grande dame qui a beaucoup fait pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique. Mais qui a beaucoup fait pour la jeunesse. Parce qu’elle a formé plus de 2500 jeunes qui, aujourd’hui, exercent partout dans le monde », a-t-elle fait savoir. Kandia Camara a félicité Naï Zou pour son initiative car cela permet à la Côte d’Ivoire de tirer des dividendes sur le plan culturel, touristique et économique. « Grâce à lui nous avons un brassage entre la culture américaine et la culture africaine. Nous apprenons d’eux et eux aussi apprennent de nous », s’est-elle réjouie. Pour la responsable du Rdr, « c’est cela qui fait la diversité culturelle. C’est la raison pour laquelle nous-mêmes au niveau du ministère, nous avons initié une compétition culturelle entre les élèves pour inculquer les valeurs culturelles à notre jeunesse et leur faire savoir qu’il est important d’avoir, certes la tête dans le modernisme mais qu’ils continuent de garder les pieds dans la tradition et dans la culture. C’est la raison pour laquelle nous avons depuis près de 7 ans, institué au sein du ministère, l’une des activités les plus importantes. Nous organisons le festival national des arts et cultures en milieu scolaire (Fenacmis). Nous permettons aux jeunes ivoiriens de faire des compétitions au niveau culturel. Entre autres, la danse, le théâtre, la chanson, les arts culinaires, la poésie, la photographie, le cinéma etc. Cette année nous y avons ajouté les Tic. Nous prenons les meilleurs des meilleurs en fin d’année, pendant une semaine où nous regroupons plus 1200 enfants d’horizons divers dans une région de la Côte d’Ivoire pour faire un brassage », a annoncé la ministre.

A.K.