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 Une vingtaine de Slameurs seront en attraction sur les bords de la lagune Ebrié dans le cadre de la 3^ème édition du Festival international de slam d’Abidjan (Babi slam) du 10 au 14 avril à l’Institut Goethe d’Abidjan-Cocody. Avec pour thème est « Apatridie en Afrique mythe ou réalité ».

Initié par le collectif présidé par Bee Joe, le festival enregistrera la participation de 10 pays durant 4 jours à Abidjan. La cérémonie de lancement a eu lieu, ce mardi à Cocody.

« Le Festival international de slam d’Abidjan est une activité succulente pour les faiseurs de slam. Il permettra de faire d’Abidjan, la capitale du slam. C’est pourquoi, le ministère de la Culture et de la francophonie fait des pieds et des mains pour asseoir une subvention, afin de soutenir cette initiative », a fait savoir Henry N’koumo, directeur du livre et des arts visuels.

Joseph Pitta, directeur du comité de gestion de la Fondation Orange Côte d’Ivoire, a soutenu que cet évènement met à l’honneur le slam. « La culture garantit nos valeurs communes. C’est pourquoi, la Fondation Orange Côte d’Ivoire soutient les créations artistiques et fait la promotion des jeunes talents et de l’art oral. Ce festival est une belle plateforme pour faire connaître le slam qui est un art méconnu des Ivoiriens », a-t-il relevé.

Pour sa part, M. Daouda, représentant du Hcr, a noté que l’organisation Onusienne souhaite que le problème de l’apatridie soit conjugué au passé en Côte d’Ivoire d’où le choix du thème : «Apatridie en Afrique mythe ou réalité ».

« En Côte d’Ivoire plusieurs personnes sont apatrides. Elles sont sans papier et sans nationalité. Mais la lutte contre ce problème a été prise en compte par les autorités ivoiriennes. En matière de lutte contre l’apatridie, la Côte d’Ivoire est un pays phare que ses voisins copient.

L’objectif de cette plateforme est selon Bee Joe, commissaire général du festival, de réconcilier les élèves et les étudiants avec la poésie et surtout susciter le goût de la lecture chez les tout-petits.

R. K.