autonomisation-de-la-femme-kalou-yomin-rachel-presidente-de-african-dream-il-y-aura-de-nombreuses-opportunites-pour-les-femme.jpg

Kalou née Yomin Rachel, présidente de African Dream, évboque dans cet entretien tous les aspects relatifs au sommet de l’autonomisation que son organisation, African Dream, organise à partir du 13 octobre 2023 au Palm Club. Entretien. 

Vous êtes présidente d’une organisation qui initie un évènement pour les femmes. Dites-nous de quoi s’agit-il?

Notre organisation est baptisée African Dream. Et comme le nom l’indique, en tant qu’Africaine, nous voulons rêver grand et nous pensons que c’est possible. Nous voulons rêver avec les ressources que Dieu nous a données. Une des choses dont nous disposons, c’est cette ressource naturelle, l’agriculture. Notre slogan à African Dream, c’est ‘’On peut faire bouger l’Afrique!’’, ou encore ‘’ On peut faire avancer l’Afrique’’ à partir de l’agriculture, à partir des ressources naturelles que nous avons. Avec African Dream, nous organisons chaque année des conférences, notamment la conférence agricole qui se tient en Afrique du Sud. Autour de cette conférence, on refléchit. On refléchit sur les moyens d’industrialiser l’agriculture, comment améliorer les conditions de vie des agriculteurs qui sont en contact avec la terre afin de nous apporter la nourriture. Avec African Dream, on refléchit sur toute la chaine de distribution, c’est à dire du champ à l’assiette. On refléchit aussi à ce qu’on appelle en anglais, Afrik market car une chose est de produire, une autre est de pouvoir écouler les productions. Au sortir des conférences, il y a toujours des résolutions qui sont prises. Cette conférence se fait chaque année. Nos mamans, nos soeurs et nos filles qui sont dans les champs, nous pensons à leur autonomisation. Je précise qu’il ne s’agit pas seulement de la femme rurale mais la femme dans tous les secteurs d’activités. Pour nous l’agriculture, c’est du business. Pour cette année, nous avons décidé d’organiser un grand sommet en Côte d’Ivoire à partit du 13 octobre. Il y aura des orateurs qui viendront d’un peu partout pour parler de leur expertise, il y aura web shop pour enseigner aux femmes le côté business de l’agriculture. Ce sera aussi une plate forme de Net work où les femmes viendront parler de ce qu’elles savent faire, chercher des partenaires économiques et financiers. African Dream est également en partenariat avec de nombreuses institutions qui sont déterminées à accompagner les femmes poula mise en oeuvre de leurs différents projets. C’est donc une opportunité pour toutes les femmes, les jeunes filles car nous croyons que quand la femme est autonome, c’est toute une génération qui en bénéficie. Donc, je lance un appel à toutes les femmes de Côte d’Ivoire afin qu’elles viennent ce 13 octobre au Palm Club. Déjà, à partir de 8 heures, qu’elles soient sur les lieux. Cette année est certes l’année de la jeunesse, mais nous croyons qu’on ne peut parler de jeunesse sans parler de femme. Cette année est donc aussi l’année de la femme. Venons tous à ce sommet de l’autonomisation de la femme.

Combien de femmes attendez-vous?
Nous attendons environ 400 femmes. Mais nous souhaitons aller au délà parce qu’il y aura plein d’informations qui seront partagées à l’occasion. Des informations très enrichissantes pour les femmes.

D’où viendront ces différentes femmes?
Elles viennent de partout. Les femmes de Sikensi ont annoncé leur arrivée à bord d’un car, il y a aussi les femmes de Dabou, de l’Ouest. Elles viennent de partout. Les autres femmes qui m’écoutent , je leur demande de constituer leur convoi et de venir à ce sommet avec leurs différents projets. Je donne un exemple. Aujourd’hui, des gens se promènent avec leurs projets à la recherche de financiers. Quand c’est un projet qui va bénéficier à une seule personne, ce n’est pas évidente que les financiers soient intéressés. A moins que tu partes dans une banque. Pour ce qui est des institutions, elles veulent des initiaitives qui vont bénéficier à la communauté. En Côte d’Ivoire, les coopératives sont très dynamiques, c’est formidable. On les exhorte à continuer à se mettre ensemble et à venir avec leurs projets de façon collective pour obtenir des opportunités de se faire accompagner. L’objectif de se sommet, c’est justement l’accompagnement. J’appelle les entreprises à venir à ce sommet pour écouter et voir dans quelles mesures elles peuvent insérer ce vaste plan d’autonomisation de la femme.

Avez-vous un appel à lancer?
L’appel que je lance, c’est vraiment de dire aux femmes de venir à ce sommet. Nous exprimons toute notre gratitude à notre Première dame, madame Dominique Ouattara, dont le coeur est attaché à l’autonomisation de la femme. Elle a de grands projets pour les femmes de Côte d’Ivoire. Je demande aux femmes de venir massivement parce qu’elles recevront des formations et elles pourront établir des contacts avec ceux ou celles qui viennent de l’extérieur. Puis, il y aura le suivi de tout ce qui va se faire lors du sommet. Aux femmes, je dis de ne pas rester à la maison, c’est l’année de leur accomplissement, qu’elles viennent terminer l’année en beauté. Venez massivement à ce sommet de l’autonomisation de la femme ivoirienne.
Entretien réalisé par S. B.