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La Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat (MUGEFCI) vient d’initier un projet de permis de conduire au profit de ses agents. Michel Agnissan Niangora, le responsable, revient sur les objectifs.

 

Vous êtes à la tête d’un projet de permis de conduire pour les mutualistes de la Mugefci. En quoi consiste cette initiative ?  

Vous savez que le président de la République, Alassane Ouattara, a dédié l’année 2023 à la jeunesse. C’est dans ce cadre que le président du conseil d'administration (PCA) de la Mugefci a bien voulu qu’on étende la possibilité d’obtention du permis de conduire aux fonctionnaires et agents de l’Etat, leurs ayants droits et leur famille. Cela, dans un bref délai avec des modalités de paiement supportables par le mutualiste. Ces modalités de paiement se font sur un an, avec la possibilité pour le postulant d'obtenir son permis dans au plus deux mois.

 

Est-ce vraiment possible d’obtenir le permis de conduire en seulement deux mois ? 

Effectivement, en deux mois, on a le permis de conduire et selon les bonnes pratiques. Le postulant va apprendre au moins 15 cours de code et puis au minimum 7 cours de conduite. En réalité tout ça doit se faire sur un mois ou un mois et demi, mais nous disons deux mois pour que nous puissions approfondir les connaissances du postulant.

 

Le permis de conduire revient à combien au mutualiste ?  

Ça dépend de la qualité du permis de conduire désiré. Si c’est la catégorie ABCDE, c’est à 185 000 tous frais confondus. Si c’est la catégorie A B, c’est 145 000, le permis BCDE, 145 000, le permis B, 125 000, le permis A, 115 000.

 

Quels sont les dossiers à fournir ?  

Le postulant dépose seulement la photocopie de sa carte d’identité et une photo d’identité. Si c’est la nouvelle pièce d’identité, il mentionne le nom du père et de la mère sur la photocopie, leurs contacts et leur lieu d’habitation. Car c’est en fonction de leur lieu d’habitation qu’ils seront orientés vers les auto-écoles.

 

Les mutualistes sont un peu partout sur le territoire national, comment arriverez-vous à les orienter vers les auto-écoles ?  

Nous avons des auto-écoles agréées par l’Etat sur toute l’étendue du territoire national. C’est pourquoi, je parlais de lieu d’habitation et de contact. Car c’est en fonction de ces données que le requérant sera orienté pour prendre les cours.

 

Comment se fera le paiement ?  

Ils vont déposer leur dossier à la Mugefci qui est affiliée à une banque. Cette banque va leur donner une carte d’accès sur laquelle, il y a le contact de l’auto-école. Et celle-ci commence la procédure sans qu’ils ne déboursent 5 f Cfa. Les prélèvements se feront directement avec la banque affiliée avec la Mugefci sur un an. Autant de personnes présentées par le mutualiste peuvent passer le permis, si le prélèvement est supportable pour lui.

 

Le projet va-t-il se renouveler chaque année ?  

C’est un projet qui démarre mais je pense que nous allons le renouveler chaque année. Pour cette année, nous attendons entre 3000 à 10 000 personnes. Nous commençons avec les premiers inscrits.

 

Comment se fera le retrait du permis ?  

Lorsque le requérant est admis, le retrait du permis est à la charge du candidat. C’est dans l’ordre de 7600 f Cfa. Il pourra le retirer quand il veut.

 

Le PCA de la Mugefci attend beaucoup de ce projet ?  

Oui. Parce que ce projet est devenu un produit actif de la Mugefci comme tous les autres produits. Donc, il est très regardant sur la bonne tenue de ce projet. C’est une façon pour lui d’accompagner le président de la République et le gouvernement qui ont décidé que 2023 soit l’année de la jeunesse. A travers cette opération, des fonctionnaires pourront autonomiser leurs enfants et leurs frères qui auront leur permis de conduire pour se prendre en charge.