Javier-Aguirre.jpg

La Can 2019 a réservé des fortunes diverses aussi bien aux équipes nationales et à leurs supporters qu’aux sélectionneurs. Pour « résultats décevants et autres scandales, quelques sélectionneurs ont perdu leurs places sur les bancs de touche.

Paul Put (Guinée)

Éliminés en 8e de finale de la Can par les Fennecs (3-0), le Syli national (Guinée) s’est séparé de son sélectionneur depuis 16 mois, le Belge de 63 ans Paul Put, également impliqué dans une affaire de corruptions au sein de la sélection nationale.

Emmanuel Amunike (Tanzanie)

D’origine nigériane, l’ex-footballeur Emmanuel Amunike a été nommé sélectionneur de la Tanzanie le 6 août 2018. Ses performances n’ont pas séduit, il a été renvoyé peu après la sortie prématurée des Taifas Stars en phase de poule.

Javier Aguirre (Égypte)

D’août 2018 à juillet 2019, Javier Aguirre Onandia a tenté de se montrer digne des attentes placées en lui, mais ça n’a pas véritablement payé. L’élimination de l’Égypte en 8e de finale de la Can 2019 face à l’Afrique du Sud, l’a poussé à la sortie.

Sébastien Desarbres (Ouganda)

Le Français de 42 ans a servi l’équipe ougandaise de 2017 à 2019. S’il a réussi l’exploit de mener l’Ouganda au deuxième tour de la Can 2019, un fait rare depuis 1978, Sébastien Desarbres n’a pas eu la faveur des autorités du pays qui ont décidé le remercier suite à l’élimination en huitième de finale de l’équipe face au Sénégal.

Le duo Clarence Seedorf-Patrick Kluivert (Cameroun)

Recruté en août 2018 dans l’optique d’une préparation sérieuse, rigoureuse et sereine de la sélection nationale de football du Cameroun, le duo Néerlandais bénéficiait d’un contrat juteux de deux ans et un salaire mensuel d’environ 63 millions de FCFA pour Clarence Seedorf et Patrick Kluivert. Leur mission est de bâtir une équipe stable, conquérante, habitée par le Fighting Spirit et de préparer une relève de qualité pour garantir le succès de notre équipe nationale. Mais l’échec des Lions indomptables en 8è de finale de la Can 2019 face au Nigéria, a amené les autorités sportives à prendre une décision drastique de leur limogeage.

Hervé Renard (Maroc), démissionnaire

Celui qui a été surnommé « le sorcier blanc » avec deux succès à la Can (2012 avec les Chipolopolo de la Zambie, 2015 avec les Eléphants de Côte d’Ivoire) n’a pas eu la réussite avec les Lions de l’Atlas du Maroc dont il a la charge depuis 2017. Le technicien français a préféré tirer lui-même les conséquences de cette contre-performance en annonçant, lundi dernier sa départ de la tête de la sélection du Maroc.

A.K.