Lutte contre le sous développement et le chômage / Ce que propose un universitaire chinois
S’inspirant de l’exemple de son pays, l’universitaire chinois Li Jun a indiqué les causes du chômage galopant dans les pays africains mais surtout la solution pour en sortir. C’était au cours du séminaire de formation destiné aux professionnels des médias ivoiriens au pays de Mao Tsé Dong. « L’origine du chômage est qu’on n’a pas d’usines pour embaucher. Il faut industrialiser de nouveau », a fait savoir le professeur de l’Université normale capitale de Chine. Traitant du thème « Relations Sino-Africaines et coopération économique et commerciale », Li Jun a soutenu qu’il faut une complémentarité entre les Etats. « Pour coopérer avec un Etat, il faut une complémentarité ». Aussi, s’inspirant de l’exemple de l’occident, la Chine a réussi à faire un bond qualitatif dans son développement. « On a du fermer des usines parce qu’on n’était pas compétitifs. On s’est inspiré de l’occident en matière de gestion des entreprises. Depuis la fondation de la République populaire de Chine, la mise en œuvre des réformes et de la politique d’ouverture, des succès considérables ont été enregistrés », a souligné l’universitaire. Conséquence, la production en acier, charbon, ciment, engrais, textile coton et fibres chimiques, de la chine est classée parmi les 3 premières du monde. En 2016, la Chine occupe le premier rang en charbon, le deuxième en production électrique, le 5è en pétrole et le premier rang en acier et ciment. Au demeurant, la Chine, selon le professeur Li Jun, a abandonné sa politique de « l’enfant unique ». « Cela affaiblit la compétitivité en Chine et on ne peut pas concurrencer avec les autres pays. La population vieillissant », a-t-il estimé. Déplorant au passage le fait que « les informations concernant l’Afrique sont transmises via les médias occidentaux ». Ce qui fait que la Chine ne connait pas bien l’Afrique. Toutefois, lors du dernier sommet Chine Afrique, son pays a pris d’importants engagements en faveur des Africains. Il s’agit notamment de la promotion du commerce, du renforcement des infrastructures et des capacités en matière de santé, de la mécanisation de l’agriculture, de la réduction de la pauvreté à travers 200 projets, de 30 mille bourses accordées sur une période de trois ans.
A.K. depuis Beijing