La place et le rôle du Citoyen dans l’industrialisation et l’avenir de la nouvelle Côte d’Ivoire industrialisée
L’industrialisation de la Côte d’Ivoire d’abord
Nous plaçons l’industrialisation de la Côte d’ivoire avant toute autre priorité nationale. Nous ne devons pas disperser nos forces, nos énergies et nos ressources sur plusieurs fronts, à la fois. Par exemple, au moment où notre pays croule sous le poids insupportable de millions de chômeurs diplômés et de pauvres, tout le monde, y compris nos PME, devrait se préoccuper du sort de ces malheureux compatriotes au lieu de chercher à exporter nos entreprises hors de nos frontières. Ainsi, l’industrialisation de la Côte d’Ivoire occupera la première place des priorités de chaque citoyen ivoirien. Quand le pays atteindra le plein-emploi de ses ressources et de ses régions pauvres, nos PME pourront s’exporter hors de nos frontières nationales. C’est pourquoi le mot d’ordre de << l’industrialisation de la Côte d’ivoire d’abord>> doit être respecté par tous.
L’industrialisation de la Côte d’Ivoire, c’est maintenant
Vu la gravité de la situation économique et sociale misérable d’une grande partie de la population, il y a urgence à résoudre cette question de chômage et de pauvreté de millions de nos compatriotes, au plus vite. Maintenant que nous avons le Programme d’industrialisation glocale endogène de la Côte d’Ivoire, LE PIGE-CI, sur place, nous n’avons aucun argument pour reporter la fin de cette misère sociale et ces souffrances à plus tard. Nous devons << agir pour l’industrialisation maintenant>>. Parce que nous savons que l’industrialisation est la seule et unique voie qui permet à un pays sous-développé, de se développer, et de prospérer, de génération en génération. Attendre un temps plus propice sera une erreur grave. Parce que demain, il sera trop tard.
Le devoir citoyen de former et de se former pour industrialiser notre pays
Chaque Ivoirien jouera un rôle capital dans la formation du capital humain qui est le préalable à l’industrialisation. Tout ivoirien qui a besoin de formation devra accepter de se former. Les lettrés et les diplômés ont besoin d’être formés, à la fois, aux métiers de l’industrie et à l’entrepreneuriat de masse et gestion. C’est une obligation citoyenne qu’impose l’industrialisation de notre pays. La formation en alphabétisation de masse et gestion concernera chaque Citoyen adulte illettré. Les écoliers et élèves de nos écoles primaires et des nos collèges devront savoir déjà que les cours de soutien scolaire obligatoires s’imposeront à eux. Les ménages seront astreints aux formations en économie des ménages pour rentabiliser leur pouvoir d’achat. L’autre volet de la formation, concerne les entreprises formatrices. Des accords de partenariat de formation permettront aux entreprises et aux corps socioprofessionnels de former aux métiers de l’industrie et aux formations professionnelles, les diplômés et les nouveaux alphabétisés pour qu’ils accèdent aux futurs emplois des Cités des affaires et des pôles d’industrialisation multirégionale.
Epargner et investir nous permettent de compter sur nos propres forces
Les citoyens sont les acteurs principaux de la révolution industrielle glocale endogène de la Côte d’ivoire. Leur place et leur rôle dans ce processus de l’industrialisation sont considérables pour l’épargne et le financement. L’épargne nationale étant la principale ressource financière qui financera la fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils dont notre pays a besoin, chaque entreprise sera avertie et chaque citoyen aussi, que des Bons d’achat anticipé d’équipement (BAAE) et des Plans d’épargne Equipement (PEE) seront émis pour préfinancer la fabrication de leurs équipements. Le financement participatif qui sollicite tous les Citoyens, sera privilégié. Il consistera à financer les épargnants-investisseurs à hauteur de cent pour cent (100%) de leurs dépôts en banques. Le financement participatif de l’investissement a deux grands avantages. D’abord, il garantit la stabilité parfaite de la monnaie, des prix et des financements et empêche les crises monétaires et financières. Ensuite, il éradique le financement capitaliste qui finance les projets des grands investisseurs non épargnants avec les dépôts des petits épargnants non investisseurs. Ce type de financement capitaliste qui fait que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux et les riches de plus en plus riches et de moins en moins nombreux, prendra fin.
Prochaine chronique : les Cités des affaires de l’industrialisation locale du PIGE-CI