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Par Daniel Anikpo, mégaéconomiste, ancien ministre

La création de la nouvelle monnaie sera la révolution monétaire. LA NUBIE sera une monnaie de développement. Avec la nouvelle monnaie la NUBIE et notre nouveau savoir développer méga économique, nous ferons la révolution bancaire tant attendue et le boom économique pour enrichir les Ivoiriens.

 

Sans la monnaie, pas de Développement

Le développement est un processus que les Méga économistes appellent << le cycle de formation endogène du capital humain, industriel et financier>>. Et ce cycle commence par la création d’une masse monétaire (Unités des Monnaies UM) égale à la masse de biens de consommation prévisionnelle des Ménages (Unités de bien de consommation UBC) : UM = UBC. Le Gouvernement du Pays, vu le volume de main d’œuvre disponible et la demande de consommation prévisionnelle, crée la masse de monnaie nécessaire pour y faire face. Donc sans la monnaie, pas de développement.

 

L’objectif : réaliser le plein-emploi de 3% de la main-d’œuvre

L’objectif étant de résorber le stock de chômage jusqu’à atteindre les 3%,  taux de chômage qui correspond au taux de plein-emploi. Nous aurons une monnaie de développement comme le veut la science économique.  La BCEAO et la BEAC ont privilégié la maîtrise du taux d’inflation et préféré des taux de chômage et de pauvreté explosifs. Au moment où la misère sociale atteint les sommets, nous ne pouvons que rejeter la criminelle politique prudentielle de crédit. Pour éviter que chaque année, quelques quatre cent à cinq cent mille nouveaux diplômés ne viennent grossir le stock de près de dix millions de chômeurs et de chômeurs déguisés existants. Vu la place capitale et le rôle de la monnaie dans le développement, nous engagerons une politique de rectification de la politique prudentielle de crédit pour éviter la pénurie monétaire des PME.

 

Des crédits bancaires massifs aux PME à hauteur de 100% du PIB

Les exigences de rigueur de la Loi de la création monétaire seront respectées. Des crédits de trésorerie et de commercialisation des PME et de l’Etat, seront faits à hauteur de 100% du PIB, comme dans les Pays développés de l’OCDE. Ces crédits bancaires permettront aux PME de produire massivement de la richesse nationale, des biens et services de consommation de masse, des biens agricoles et la commercialisation. A la politique de la pénurie monétaire succèdera celle du boom du crédit bancaire. Les PME et l’Etat auront le crédit bancaire massif nécessaire pour produire autant qu’il faudra pour répondre à la demande de consommation prévisionnelle et résorber notre chômage massif.  Le boom de crédit bancaire va engendrer un véritable boom économique caractérisé par une production massive de biens et services de consommation, la création de millions d’emplois, des revenus et du pouvoir d’achat pour enrichir les ménages d’entrepreneurs, de travailleurs et de commerçants.     

 

Le financement participatif des petits épargnants-investisseurs à hauteur de 100% de leurs dépôts en banque 

Après la révolution bancaire et économique, nous lancerons l’autre révolution auto-financière par  le financement participatif des projets d’investissement des nombreux petits épargnants, à hauteur de 100% de leurs dépôts en banques. Ces dépôts des petits épargnants étaient utilisés, jadis, par les banques à financer les projets d’investissements des gros investisseurs non-épargnants. C’est ce système financier qui prenait aux pauvres pour donner aux riches qui faisait que les pauvres devenaient de plus en plus pauvres et de plus en nombreux et les riches, de plus en plus riches et de moins en moins nombreux. En finançant à hauteur de 100% de leurs dépôts en banques, les projets des petits épargnants-investisseurs, nous enrichiront les Ivoiriens. Nous mettrons fin à cette injustice financière et réduirons l’écart de revenu et de pouvoir d’achat entre les riches et les pauvres.  .

 

Prochaine chronique :    la révolution financière participative et industrielle