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Rébecca Yao a initié un atelier de renforcement de capacités des femmes de l'association ‘’Diabo ville émergente’’.

Plus de 50 femmes ont été formées par le Comité national de la Zone libre échange continentale africaine (Cn-zlecaf), le jeudi 25 Août 2022 au foyer des jeunes de Diabo sur l'exportation des produits agricoles.

A l'occasion du lancement de ses activités agricoles 2021-2022 à Diabo, dans le mois de juillet 2022, l'association ‘’Diabo ville émergente’’ a sollicité le ministère du Commerce, de l'industrie et de la promotion des PME. Elle a interpellé le gouvernement sur les besoins de sa communauté, des femmes qui travaillent dur pour faire avancer leur localité et aussi pouvoir moderniser les cultures qu'elles font.

Pour répondre à la demande d'encadrement des femmes de Diabo, le ministre Souleymane DIarrassouba a dépêché une mission du Comité national de la Zone libre échange continentale africaine (Cn-zlecaf) afin de faire un diagnostic des besoins réels en vue de pouvoir formuler les programmes nécessaires à l'appui et à l'encadrement des femmes de Diabo. 

C’est ainsi que Rebecca Yao a organisé un atelier de renforcement des capacités de 50 femmes de l'association ‘’Diabo ville émergente’’, le jeudi 25 août 2022 au foyer des jeunes de Diabo sur « l'exportation dans la Zlecaf ».

Il s'agit de manière spécifique de permettre aux femmes de Diabo d'acquérir des notions sur l'accord de la Zlecaf, ses enjeux et opportunités, avoir des notions sur la mobilisation des ressources et les compétences managériales dans le cadre de l'exportation, connaître les différentes composantes réglementaires, juridiques, financières et logistiques qui existent dans le cadre de la Zlecaf, améliorer l'efficacité des femmes dans le cadre du commerce transfrontalier, mieux comprendre le cadre macroéconomique et l'écosystème des exportations mettant en exergue les initiatives de l'Etat de Côte d'Ivoire pour soutenir le secteur privé et outiller chaque acteur en vue d'une facilitation de leurs activités d'exportation.

Fatoumata Fofana Boundy, secrétaire exécutive du Cn-zlecaf, donne le contenu de cette formation. « Cette première rencontre commence sur la formation sur l'exportation, les documents nécessaires, connaître l'accord, savoir qu'il existe. Les protocoles, les annexes qui font partie de l'accord. Et savoir les outils qui ont été mis en place par le CN-zlecaf pour tirer les parties maximales de l'accord. En outillant sur les procédures et les documentations nécessaires à l'exportation, elles se préparent pour mieux aborder le marché continental », a-t-elle expliqué avant préciser que la Zlecaf est une opportunité que les femmes de Diabo doivent saisir pour leur autonomisation et aussi connaître les contours. « C'est une opportunité à saisir mais pour le faire, il faut s'apprêter, mettre à niveau la production, les procédures, les produits, moderniser ce qu'on fait, remplir les standards internationaux pour pouvoir compétir avec des grands pays qui sont aussi avancés », a-t-elle prévenu.

La présidente de l'association ‘’Diabo ville émergente’’, s’est dit très heureuse pour cette opportunité qui leur est offerte. « Nous sommes très heureuses parce que déplacer la Zlecaf qui à sa tête une femme, donc la promotion du genre des femmes compétentes qui vient aussi entretenir d'autres femmes qui veulent suivre le modèle. Nous avons besoin d'être informées surtout sur les dispositions mises en place par le gouvernement avec à sa tête le président Alassane Ouattara en faveur de l'autonomisation des femmes et leur ascension au marché continental et régional. Nous sommes disposées à prendre une part active aux échanges commerciaux et à être ce poids qui va conduire l'économie locale et régionale. Pour sortir de la pauvreté, il faut travailler plus. Les femmes sont résolues à passer de l’agriculture de substance à l'agriculture commerciale et donc les débouchées que la Zlecaf va leur présenter, vont les inciter d'avantage à fournir plus d'effort pour être ces actives qui peuvent compter dans l'économie locale », a promis Rebecca Yao.

Elle a profité de l'occasion pour énumérer les difficultés auxquelles ces femmes sont confrontées dans la vente de leurs produits agricoles. « Nous avons des difficultés dans nos activités quant à l'accessibilité de la production en quantité et en qualité mais surtout la commercialisation qui est le problème majeur. Il y a aussi l'absence d'un réseau client-vendeur fiable. Nous ne connaissons pas vraiment nos clients qui sont dans la sous-région. Il y a aussi parfois, les difficultés de payement », a-t-elle déploré.

Une amélioration du niveau de connaissance des opportunités et enjeux de la Zlecaf pour les femmes exportatrices et un renforcement des capacités des femmes sur les composantes réglementaires, juridiques, financières et logistiques dans le cadre de l'exportation dans la Zlecaf, telles sont les attentes de la Zlecaf.

Oscar Kouassi,

Correspondant régional