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La traque contre les orpailleurs clandestins se fait sans relâche. Jeudi à Yamoussoukro, les ministres ivoiriens de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et des Mines, Jean Claude Kassi Brou, ont procédé à l’incinération de matériels d’orpaillage clandestin saisis.

Ce matériel composé de trois détecteurs de métaux, dix moteurs, un groupe électrogène, deux motos-pompes, deux grands fûts vides, d’une capacité de 1.000 litres chacun, une rampe de lavage, quatre motos, un pistolet artisanal (calibre 12) et 02 munitions a été saisi dans les zones de Kossou (Centre) et Bongouanou (Est), selon le ministère des Mines.

« Lors de cette saisie qui a eu lieu entre le 11 mai et le 10 juin, 13 dragues et abris ont été brûlés sur place, dans ces zones », a indiqué ce ministère.

« Il faut que l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire soit absolument combattu et totalement annihilé », a instruit Jean Claude Kassi Brou, souhaitant « que cette activité se fasse dans la légalité, afin qu’elle profite à la Côte d’Ivoire tout en préservant son environnement ».

Plus tôt dans la journée, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko a annoncé « une grande opération de déguerpissement » des orpailleurs clandestins en Côte d’Ivoire, estimant que « la situation est dramatique ».

La Côte d’Ivoire, 7e producteur d’or en Afrique avec 20 tonnes en 2014, 23,5 tonnes en 2015, a dénombré en 2016, 185 sites d’orpaillage clandestin dont 142 anciens, recolonisés.

Ce phénomène « persistant (qui) menace l’environnement, la santé, l’agriculture, l’éducation », touche principalement des localités du Nord et Centre ivoirien, selon le gouvernement.