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Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a présidé, hier, la journée nationale de signature de pacte du Pnia II. Il a exhorté le secteur privé à investir dans l’agriculture.


Le gouvernement, les partenaires au développement et les acteurs du monde agricole ont concrétisé leur engagement par la signature d’un pacte en marge de la 4ème édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales (Sara).  Présidant cette cérémonie, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly a félicité l’ensemble des acteurs (ministères, partenaires au développement, la société civile…) ayant contribué à l’élaboration de ce document adopté en conseil des ministres. « Le gouvernement se réjouit de l’élaboration du Pnia II qui s’inscrit dans la continuité des cadres définis aux niveau international, régional et national en s’appuyant principalement sur le programme détaillé du programme pour le développement de l’agriculture africaine adopté à Maputo en 2003 et la déclaration de Malabo en 2014 (…)  et le Pnd 2016-2020  de notre pays » a déclaré, le chef du gouvernement. Il a salué  l’importante contribution (54%) des partenaires financiers à la mise en œuvre du Pnia I.  Le chef du gouvernement  a souligné que le Pnia II va réduire de façon substantielle la pauvreté en milieu rural, assurer la sécurité alimentaire, passer à une autre échelle de la valorisation des productions agricoles et mieux partager la prospérité. Amadou Gon a réaffirmé l’engagement du gouvernement à continuer à faire jouer à l’agriculture et au système alimentaire un rôle central dans l’accomplissement des objectifs d’éradication de l’extrême pauvreté, du renforcement des équilibres du développement des territoires et de la prospérité nationale. Il a par ailleurs, réitéré l’engagement du gouvernement à augmenter progressivement les ressources budgétaires allouées au secteur agricole pour atteindre à l’horizon 2025 des taux de 9 à 10%. Pour le ministre Sangafowa Coulibaly, ce programme évalué à 11.905 milliards de F Cfa sur la période a été possible grâce aux conseils et au soutien du chef du gouvernement. Gilles Huberson, ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, porte-parole des
partenaires au développement a rassuré que les partenaires au développement de la Côte d’Ivoire seront à ses côtés pour accompagner la mise en œuvre du Pnia II. Il a, par ailleurs, indiqué que les axes définis par le Pnia II sont extrêmement pertinents, mais que plusieurs défis doivent être relevés, notamment un accent plus prononcé sur les productions vivrières en complément aux cultures de rente, le respect des engagements nationaux et internationaux en termes de gestion des
ressources naturelles et des forêts et une mobilisation encore plus forte des ressources et des financements de l’État et du secteur privé.


 A.A.