Côte d’Ivoire / Noix de cajou : Une nouvelle organisation créée
Son président, Bêh Soro, ambitionne de valoriser la production et le label ivoire
L’Organisation interprofession agricole dédiée à la filière anacarde de Côte d’Ivoire (Oia anacarde) a un nouveau président. En l’occurrence, Bêh Soro. Ce dernier ne compte pas jouer avec la gestion de cette structure. Il ambitionne donc de faire grimper la production à travers son savoir faire.
« Nos différentes missions sont multiples, mais on retient quelques unes essentiellement que sont : la cohésion entre les acteurs du secteur, l’assainissement sur la chaîne de commercialisation depuis le producteur, jusqu’au transformateur. On a aussi l’augmentation des capacités d’exploitation de tous les acteurs et surtout les nationaux, de sorte à leur permettre une pérennité de leurs activités », ambitionne le président Bêh Soro. Afin de redorer le blason de cette faîtière naissante, il a décidé de valoriser la chaîne des valeurs à chaque niveau. C’est-à-dire la mise en place d’un système visant à améliorer les conditions de vie des producteurs, l’observation des bonnes pratiques agricoles, la proposition de produits de qualité aux acheteurs et aux exportateurs pour développer leur activités, tout en préservant ou améliorant le label ivoire existant.
Selon lui, la filière anacarde compte plus de 450.000 producteurs avec une production de plus de 1 million de tonne en 2021. Un chiffre qui maintient la Côte d’Ivoire au rang de 1er producteur mondial. A cet effet, Bêh Soro compte rehausser le niveau cette année 2022. Parce que pour lui, les données vont plus grimper. Il a ainsi souhaité que la transformation qui s’inscrit dans le projet de l’Etat soit une chaîne de valeurs pour que les acteurs majeurs que sont les producteurs soient les premiers bénéficiaires. Ce qui fait partie des enjeux.
A.C.