Côte d’Ivoire / Mésentente Ouattara-Soro : KKB se prononce
Kouadio Konan Bertin, 54 ans, ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale était face à la presse, ce lundi 1er août 2022 dans le cadre de la Conférence inaugurale de la tribune de l’Organisation de la presse diplomatique et politique de Côte d’Ivoire (Op-dp-CI).
A la maison de l’entreprise à Abidjan-Plateau, autour du thème : « Réconciliation et cohésion nationale en Côte d’Ivoire : Des raisons d’y croire », l’ancien dirigeant estudiantin a fait un tour d’horizon des actions posées par le chef de l’Etat ivoirien, pour réconcilier les Ivoiriens depuis son premier mandant de la deuxième République.
C’est ainsi qu’évoquant la situation de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro aujourd’hui en exil, KKB a estimé que celui-ci devrait faire « profil bas ». « Face à Alassane Ouattara, c’est à Soro de faire profil bas. Dans nos villages, un fils n’a jamais raison devant son papa. Parce que la roue tourne. Et, elle tourne pour tout le monde. Il faut une petite dose d’humilité à Soro », a-t-il suggéré, avant d’ajouter qu’« on ne fait pas la politique avec la rancune ».
L’invité de l’Op-dp-ci visiblement à l’aise au micro, a également parlé du cas de Charles Blé Goudé, toujours retenu à La Hayen bien qu’acquitté, depuis le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale.
« Le cas de Blé Goudé n’est plus un souci. Regardons un autre sujet. Quand on a un passeport, c’est pour voyager », a-t-il tranché.
Concernant l’inflation des prix des denrées alimentaires et pétroliers, Kouadio Konan Bertin dit KKB a dénoncé l’acte qui consiste à se servir de cette situation pour « exister ». « La vie est chère mais ceux qui veulent s’en servir pour exister, c’est criminel ».
Relativement à la fête de l’indépendance prévue à Yamoussoukro, le ministre a annoncé de belles surprises pour le dimanche 7 août au pied de la Basilique. Toutefois, Kouadio Konan Bertin n’a pas voulu se prononcer longuement sur la situation des militaires supposés proches de Gbagbo en détention. Il a juste estimé que « l’affaire est militaire et elle trouvera une issue militaire ».
Y. C
