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La première édition du Festival itinérant de la musique ivoirienne (Festimiv) aura lieu du vendredi 9 au dimanche 11 août 2024 à la place Jean-Paul II de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays. Il est organisé par le groupe Cimef Events, spécialisé dans la conception, la planification et la gestion d’événements sur mesure, cette même structure qui a organisé avec succès, du 29 au 31 mars 2024, le Festival annuel de la musique baoulé (Famuba) à Anouanzè-Okabo, dans le département de Didievi.

Au cours d’une conférence de presse tenue, ce mercredi 19 juin 2024 à Cocody-Angré, les motivations et les objectifs du Festimiv ont été donnés par les organisateurs. Pour le président de Cimef Events, il s’agit de promouvoir la musique ivoirienne.

« J’ai remarqué qu’il n’y a pas de festival qui célèbre la musique ivoirienne. J’ai estimé qu’il fallait mieux faire la promotion de notre musique comme je l’ai fait pour la musique baoulé. J’aime beaucoup la musique ivoirienne et surtout la musique baoulé. Derrière tout ça, il y a une ambition de développement par la culture. On identifie dans une localité où se tient le festival, ce qui manque et on recherche les moyens pour le réaliser. C’est ce que nous avons fait à Anouanzè-Okabo où nous avons posé la première pierre d’un centre de santé. Nous avons en projet de construire un hôtel également », a expliqué Valentin Yao, le promoteur.

Le commissaire général ne dit pas autre chose. « C’est le carrefour de l’expression de la culture ivoirienne, le canal de la promotion de la culture ivoirienne sans limite de genres musicaux », a renchéri Elvis Atemené. Les capitales de toutes les régions de la Côte d’Ivoire seront visitées après Yamoussoukro, le point de départ.

« Le Festimiv est itinérant afin de faire profiter toutes les populations du pays. Nous irons dans la sous-région et même en Europe. Le chemin est long mais nous y arriverons. Festimiv va représenter tous les genres musicaux afin de faire connaître véritablement la musique ivoirienne et la promouvoir », a fait savoir Reine Kouakou, commissaire générale adjointe.

Pour le régisseur, Lotere Gomis, c’est du matériel lourd qui sera utilisé à l’image des grands festivals du monde. Les genres musicaux vont de la musique tradi-moderne au Gospel en passant par le Coupe-décalé, le Youssoumba, le Zouglou, le Reggae, le Rap et la variété.

A.K.